Une alimentation riche en poisson est-elle bénéfique sur le plan cardiovasculaire ?

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C’est la question que l’on peut se poser, du moins en prévention cardiovasculaire (CV) primaire au terme des résultats d’une étude observationnelle parue dans le JAMA Internal Medicine.

D’importantes études prospectives de cohortes

Dans ce travail, les auteurs ont évalué la corrélation entre les consommations hebdomadaires de poisson obtenues sur données individuelles, d’une part, de 4 cohortes prospectives (dont celle de l’étude PURE) ayant inclus 191 558 personnes suivies dans 21 pays, dont 7 818 avaient une maladie CV, et, d’autre part, de 3 autres cohortes de 43 413 personnes ayant une maladie CV suivies dans 40 pays.

Les deux principaux critères évalués étaient la mortalité totale et l’incidence des événements CV (IDM, AVC, insuffisance cardiaque ou mort subite).

La consommation hebdomadaire de poisson a été évaluée par questionnaire et dans une cohorte en prévention CV. Une analyse qualitative des types de poissons ingérés a été réalisée.

Le suivi moyen a été de 9,1 ans et l’âge moyen des sujets à l’inclusion était de 54 ans, 48 % étant des hommes. Dans les 4 principales études de cohorte, il a été totalisé 15 390 événements CV majeurs et 15 712 décès.

Des résultats différents en prévention CV primaire et secondaire

En ce qui concerne les critères intermédiaires, il a été observé une corrélation positive significative entre l’importance de la consommation de poisson et le LDL-cholestérol (plus la première est importante, plus le second l’est) de même que pour la glycémie à jeun, et une corrélation inverse entre l’importance de la consommation de poisson et la triglycéridémie (plus la première est importante, plus la seconde est faible).

Chez les personnes en prévention CV primaire, par rapport à une consommation faible ou nulle de poisson (moins de 50 g/semaine), une consommation hebdomadaire importante (supérieure ou égale à 350 g/semaine) n’a pas été associée à une modification de l’incidence des événements CV majeurs (HR : 0,95 ; IC95 % : 0,86-1,04) ou de la mortalité totale (HR : 0,96 ; IC95 % : 0,88-1,05).

Mais, en prévention CV secondaire, comparativement à une consommation faible ou nulle de poisson, une consommation régulière et moyennement[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Villette, Dunkerque.