LDL-cholestérol indétectable sous anticorps anti-PCSK9

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Observation

Un patient de 48 ans présente une hypercholestérolémie familiale en prévention secondaire d’un infarctus inaugural survenu 7 ans plus tôt. Le patient n’était pas fumeur mais n’avait jamais accepté de se traiter avant. Ses antécédents sont surtout marqués par une histoire familiale avec de nombreux antécédents cardiovasculaires précoces. Depuis l’infarctus du myocarde, le patient suit assez rigoureusement les conseils diététiques et il reçoit une bithérapie hypolipémiante associant statine à dose maximale et ézétimibe 10 mg. Le patient n’a pas d’autre facteur de risque (pression artérielle normale, IMC de 24,3 kg/m2 et hémoglobine glyquée normale). Sur les deux derniers bilans lipidiques datant respectivement de 2 et 8 mois, il y a un LDL-c à 1,34 et à 1,18 g/L.

Bilan lipidique

Le bilan lipidique est réalisé sous traitement associant statine à dose maximale et ézétimibe depuis l’infarctus :
– cholestérol total : 1,84 g/L ;
– HDL-c : 0,41 g/L ;
– triglycérides : 1,25 g/L ;
– LDL-c calculé : 1,18 g/L ;
– la Lp (a) dosée dans le contexte familial est normale (< 0,10 g/L).

Questions

>>> Question 1 : Comment interpréter le bilan par rapport aux objectifs ?

>>> Question 2 : Comment optimiser le traitement hypolipidémiant ?

Commentaire et interprétation du bilan lipidique

Le patient est en prévention secondaire et n’est donc pas à l’objectif de LDL-c qui est de moins de 0,55 g/L [1]. La non-atteinte des objectifs est habituelle dans ces formes familiales où le LDL-c maximum est élevé (dans ce cas 2,60 g/L). Le patient a donc une excellente réponse thérapeutique mais reste au-dessus de l’objectif. Une demande d’accord[...]

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À propos de l’auteur

Service d’Endocrinologie-métabolisme et Prévention des maladies cardiovasculaires,
Hôpital Pitié-Salpêtrière (APHP) et Institut hospitalo-universitaire cardiométabolique, PARIS.