- Le tabagisme féminin : une épidémiologie spécifique à la France
- Des conséquences sanitaires majeures pour les femmes
- Une addiction pouvant être plus difficile à traiter
- 1. Crainte de la prise de poids
- 2. Facteurs psychosociaux
- 3. Des différences neurobiologiques
- Améliorer la prise en charge de la femme fumeuse
- 1. Prise de conscience de l’enjeu à la fois par les femmes et par les acteurs de santé
- 2. Un plus grand besoin des aides médicamenteuses
- 3. Améliorer l’accessibilité des traitements et des prises en charge
- Structurer la dénormalisation du tabagisme chez les femmes
- 1. Démasquer et dénoncer les stratégies de l’industrie du tabac
- 2. Démonter les images positives du tabac
- 3. Retrouver la vraie liberté : ne pas fumer
Le tabagisme féminin : une épidémiologie spécifique à la France
Suite à une très forte augmentation du nombre de femmes fumeuses à partir des années 1970 (+ 75 % entre 1980 et 2012), la France était devenu le pays européen ayant la plus forte prévalence de femmes fumeuses [1]. Malgré une baisse de plus de 5 points entre 2016 et 2019, la prévalence des femmes fumant au quotidien reste de 20,7 % [2]. À noter cependant que cette évolution récente favorable est liée uniquement à la baisse de prévalence chez les femmes les plus jeunes, le pourcentage de fumeuses chez les plus de 55 ans, qui ont commencé à fumer il y a 40 ans, ayant continué à augmenter (fig. 1). L’enquête ESCAPAD 2017, réalisée chez les jeunes de 17 ans, a également montré une baisse[...]
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