En 2021, l’actualité du diabète de type 2 (DT2) a principalement été celle de sa thérapeutique qui a évolué vers des voies attendues bien que s’éloignant progressivement du diabète : la confirmation du bénéfice clinique des inhibiteurs de la SGLT-2, communément appelés les gliflozines, à tous les stades de l’insuffisance cardiaque, faisant que cette classe thérapeutique sort du seul domaine du DT2 pour devenir un traitement de l’insuffisance cardiaque, mais aussi de la maladie rénale chronique (MRC) et de nouveau en dehors de la maladie diabétique.

Après des années pendant lesquelles le bénéfice des gliflozines n’avait pas été validé par l’agence d’enregistrement des médicaments en France, depuis 2020, il y a enfin une prise en compte administrative des résultats des études les ayant évalués et ce, à la fois dans le DT2 – études montrant qu’elles permettent de diminuer en moyenne de 30 % le risque d’insuffisance cardiaque et de 40 % le risque de MRC – puis dans l’insuffisance cardiaque, actuellement uniquement à fraction d’éjection réduite. Il est probable que l’indication soit aussi étendue à l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, que le patient soit ou non diabétique, et aussi, en parallèle, à la MRC, que le patient soit ou non diabétique.

En fin d’année 2021, nous sommes ainsi dans une situation particulière : il a été démontré qu’une classe thérapeutique initialement destinée exclusivement à la prise en charge du DT2 procure des bénéfices cliniques[...]

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