Les tachycardies ventriculaires (TV) sur cœur sain sont secondaires à des anomalies électriques primitives, le plus fréquemment de type hyper-automaticité mais aussi d’activité électrique déclenchée (post-dépolarisation tardive) ou plus rarement de réentrée. Par définition, aucune cardiopathie structurelle (zone de fibrose) n’est retrouvée, notamment en échocardiographie, mais aussi maintenant par des techniques d’imagerie cardiaque plus poussées comme l’IRM, le PET-scan ou le PET-IRM.
Ces TV ont des localisations anatomiques particulières : la plus fréquente (80 %) est la base du cœur dont l’anatomie est complexe. Quatre zones de cette base cardiaque sont possiblement à l’origine de TV idiopathique : l’infundibulum pulmonaire, l’infundibulum aortique endocavitaire, les cusps aortiques et le sommet épicardique du VG [1].
Une autre zone anatomique peut être à l’origine de TV idiopathique (10 % des cas) : les piliers de la valve mitrale.
Enfin, nous traiterons de la TV fasciculaire (10 % des cas) qui a des propriétés électrophysiologiques particulières, notamment avec un mécanisme de réentrée.
Le taux de succès et de complications de l’ablation de ces TV dépend essentiellement de la zone de localisation de la TV et de son mécanisme.
Caractéristiques cliniques des TV sur cœur sain
1. TV infundibulaire
La base du cœur est une structure anatomique complexe qui en comprend plusieurs :
– l’infundibulum pulmonaire qui est une structure antérieure dans le thorax est situé à gauche par rapport à l’aorte (fig. 1). On distingue quatre segments dans l’infundibulum pulmonaire : la paroi libre, paroi antérieure,[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire