Étude EMPA-KIDNEY : apport d’une gliflozine dans la maladie rénale chronique et synthèse d’un premier cycle d’études

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Contexte et enjeux

1. Les gliflozines

Faut-il encore conter l’histoire des inhibiteurs de la SGLT2, plus communément appelés gliflozines ?

En bref, ces molécules développées pour le traitement du diabète de type 2 (DT2) se sont avérées pouvoir diminuer le risque d’insuffisance cardiaque (IC) et d’altération de la fonction rénale des patients ayant un DT2 par un effet indépendant de la diminution de la glycémie. Ceci a conduit à les évaluer dans l’IC, qu’il y ait ou non un DT2 et quelle que soit la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) et dans la maladie rénale chronique (MRC) qu’il y ait, ou non un DT2. Il y a donc eu une série d’essais thérapeutiques contrôlés (ETC) conduits contre placebo, regroupant trois groupes d’études définis par le type de patients inclus et il y a eu principalement deux molécules évaluées dans l’IC et la MRC, la dapagliflozine et l’empagliflozine. Ces groupes d’ETC sont les suivants :
– des ETC conduits chez des patients ayant tous un DT2 et à haut risque cardiovasculaire (CV), c’est-à-dire des patients en prévention CV secondaire ou ayant des marqueurs de[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Villette, Dunkerque.