Diagnostic clinique et radiologique des AVC ischémiques

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Une suspicion clinique…

1. Ce qui doit mettre la puce à l’oreille

Un accident ischémique cérébral se présente comme un déficit neurologique, focal, d’installation brutale :

>>> Un déficit neurologique : seules les pertes de fonctions (motricité, sensibilité, vision, audition, langage…) sont à prendre en compte. Toute manifestation productive (clonies, phosphènes, douleurs…) doit faire remettre en question le diagnostic.

>>> Focal : la perte de fonction correspond à la lésion d’une structure anatomique cérébrale.

>>> D’installation brutale : le plus souvent, le déficit neurologique focal apparaît sans prodromes et est d’emblée maximal (symptômes d’intensité maximale en moins de 2 minutes).

  • Attention ! Plus rarement, le déficit peut connaître :
    – une aggravation rapide sur quelques minutes (aggravation en “tache d’huile” plus fréquente en cas d’hémorragie intra parenchymateuse) ;
    – des paliers d’aggravation successifs (sténose artérielle pré-occlusive), des fluctuations initiales (lacune).
  • Le déficit peut rester stable ou s’améliorer progressivement.

La nature ischémique ou hémorragique d’un AVC peut être évoquée cliniquement en fonction :

>>> Des données épidémiologiques : fréquence plus importante des infarctus cérébraux.

>>> Du[...]

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À propos des auteurs

Service Neurologie, Hôpital Henri-Mondor,CRÉTEIL.

Service de Neuro-radiologie, Hôpital Henri-Mondor, Créteil.