- Une suspicion clinique…
- 1. Ce qui doit mettre la puce à l’oreille
- 2. En pratique clinique, certains signes restent difficiles à interpréter : alerte AVC ou non ?
- … et un diagnostic radiologique
- 1. Diagnostic de l’ischémie
- 2. Autres anomalies à rechercher dans le cadre de l’ischémie et diagnostics différentiels
- 3. Séquences optionnelles
- 4. Score NIHSS
- Conclusion
Une suspicion clinique…
1. Ce qui doit mettre la puce à l’oreille
Un accident ischémique cérébral se présente comme un déficit neurologique, focal, d’installation brutale :
>>> Un déficit neurologique : seules les pertes de fonctions (motricité, sensibilité, vision, audition, langage…) sont à prendre en compte. Toute manifestation productive (clonies, phosphènes, douleurs…) doit faire remettre en question le diagnostic.
>>> Focal : la perte de fonction correspond à la lésion d’une structure anatomique cérébrale.
>>> D’installation brutale : le plus souvent, le déficit neurologique focal apparaît sans prodromes et est d’emblée maximal (symptômes d’intensité maximale en moins de 2 minutes).
- Attention ! Plus rarement, le déficit peut connaître :
– une aggravation rapide sur quelques minutes (aggravation en “tache d’huile” plus fréquente en cas d’hémorragie intra parenchymateuse) ;
– des paliers d’aggravation successifs (sténose artérielle pré-occlusive), des fluctuations initiales (lacune). - Le déficit peut rester stable ou s’améliorer progressivement.
La nature ischémique ou hémorragique d’un AVC peut être évoquée cliniquement en fonction :
>>> Des données épidémiologiques : fréquence plus importante des infarctus cérébraux.
>>> Du[...]
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