- Les grands classiques : aspirine et anticoagulants
- 1. Aspirine
- 2. Anticoagulation
- Le dilemme de la dissection des troncs supra-aortiques : antiagrégation ou anticoagulation ? (tableau I)
- AIT et AIC mineurs : quelle place pour la bi-antiagrégation plaquettaire ?
- 1. Bi-antiagrégation plaquettaire avec du clopidogrel
- 2. Bi-antiagrégation plaquettaire avec du ticagrélor
- 3. Le ticagrélor : utile si résistance au clopidogrel ?
- Quid des AVC ischémiques d’étiologie inconnue (ESUS = Embolic Stroke of Undetermined Source) ?
- Fermeture de FOP
Les grands classiques : aspirine et anticoagulants
1. Aspirine
Depuis 1997, l’aspirine est devenue la référence en termes de prévention secondaire de l’AVC ischémique. Avant, l’anticoagulation lui a été préférée, jusqu’à ce que l’étude IST prouve sa supériorité quant au handicap à six mois [1].
Dès lors, quelle dose d’aspirine est adéquate ? En effet, cette fameuse étude IST usait de 300 mg d’aspirine de façon journalière. L’étude de Schuyler Jones et al., parue en mai 2021, concluait à une non-différence entre l’aspirine à la dose de 325 et de 81 mg, concernant les risques de décès, d’infarctus du myocarde ou du cerveau chez les patients ayant une pathologie athérosclérotique, tout en ne mettant pas en évidence de surrisque hémorragique avec hospitalisation entre les deux posologies [2].
En pratique, la dose d’aspirine prescrite est donc la plus basse possible.
2. Anticoagulation
C’est sans grande surprise que, lorsque l’AIC est lié à une cardiopathie emboligène type fibrillation atriale, le traitement de prévention secondaire doit consister en une anticoagulation curative plutôt qu’une anti-agrégation plaquettaire.
La difficulté demeure dans le délai[...]
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