- Définition
- Épidémiologie
- 1. Quelques chiffres
- 2. Quels éléments déterminent le pronostic ?
- Physiopathologie
- 1. Retentissement hémodynamique
- 2. Échanges gazeux
- Diagnostic
- 1. Quand évoquer le diagnostic ?
- 2. Comment évaluer la probabilité d’une embolie pulmonaire ?
- 3. Évaluation de la gravité d’une embolie pulmonaire
- Quelle stratégie diagnostique devant une suspicion d’EP grave ? (fig. 3), [1-3, 5]
- Situation particulière : EP et insuffisance respiratoire chronique obstructive (IRCO)
- Traitement de l’embolie pulmonaire grave
- 1. La désobstruction artérielle pulmonaire
- 2. L’anticoagulation systémique et efficace
- 3. Le traitement symptomatique pour suppléer les organes défaillants
- Interruption cave
Définition
Une embolie pulmonaire (EP) grave est définie par une embolie pulmonaire responsable d’un arrêt cardiaque, ou d’une hypotension persistante (c’est-à-dire une pression artérielle systolique < 90 mmHg ou une chute de pression systolique de 40 mmHg pendant plus de 15 min, non due à une nouvelle arythmie, à une hypovolémie ou à une septicémie), accompagnée de signes d’hypoperfusion périphérique [1, 2]. Chez les sujets sans antécédent cardio-respiratoire, seules les formes massives (obstruant plus de 50 % du lit artériel pulmonaire) peuvent être graves [3]. Il est néanmoins courant d’observer sur ce terrain des embolies massives sans retentissement majeur. A contrario, chez les sujets atteints d’insuffisance cardiaque ou respiratoire[...]
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