Quand ça se complique du mauvais côté…

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  1. Discussion
  2. Conclusion

Monsieur M., âgé de 58 ans, est suivi pour une cardiomyopathie dilatée à coronaires saines depuis 2016, sous traitement médical optimal. Découverte, à sa consultation, annuelle d’une altération de sa FEVG sur échocardiographie transthoracique, confirmée par IRM cardiaque avec une FEVG estimée à 30 % associée à un asynchronisme des parois septales et latérales du VG, posant l’indication d’une implantation d’un défibrillateur triple chambre pour CRT-D pour laquelle il a été hospitalisé.

Ses antécédents principaux sont marqués par un lourd terrain respiratoire : une bronchopneumopathie chronique obstructive post-tabagique, un syndrome d’apnée obstructive du sommeil appareillé, une obésité morbide avec un IMC à 52 kg/m².

L’électrocardiogramme retrouvait un rythme sinusal, un BBG complet, un axe normal avec des QRS à 192 ms.

Le patient a bénéficié de l’implantation d’un défibrillateur triple chambre de marque Biotronik par voie sous-clavière gauche, avec choix de l’implantation d’une sonde de stimulation en zone de branche gauche. Dispositif connecté à une sonde de défibrillation Saint Jude Medical Durata difficilement positionnée au niveau de l’apex droit, une sonde Biotronik Solia S58 vissée en zone de branche gauche et une sonde Biotronik Solia S 52 positionnée au niveau de l’auricule droite avec des paramètres de sondes corrects en per- et postopératoires.

Pendant la procédure, le patient a décrit une douleur thoracique lors de la mise en place de la sonde ventriculaire droite de défibrillation.

La radiographie thoracique réalisée à J0 ne retrouvait ni déplacement de sondes ni pneumothorax évident.

L’ECG post opératoire retrouvait un affinement des QRS à 120 ms, un LVAT à 100 ms, l’aspect en V1 restant retard G.

La radiographie de contrôle à J1 (fig. 1) montrait l’apparition d’un pneumothorax droit confirmé par un scanner thoracique (fig. 2 et fig. 3) qui retrouvait un pneumothorax droit de moyenne abondance complet en antérieur dans un contexte de bulles d’emphysème sous-pleurales des lobes supérieurs, avec un patient dyspnéique et ayant décrit une douleur thoracique en per procédure.

Il n’y avait pas d’épanchement péricardique postprocédural.

Le contrôle des paramètres de sondes retrouvait une élévation de seuil atrial oscillant entre 3,4 et 4/0,4 ms chez un patient Ap 0 %, respecté dans ce contexte, sans indication de reprise. Le patient bénéficie d’un drainage thoracique par voie axillaire en aspiration pendant trois jours avec un scanner thoracique[...]

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À propos des auteurs

HNIA (Hôpital national d’instruction des armées Percy), CLAMART.

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