- L’IC à fraction d’éjection modérément réduite
- Une révolution dans le traitement de l’ICFEr
- Enfin un traitement efficace pour l’ICFEp
- La place des interventions multidisciplinaires se précise
- Une meilleure organisation de la prise en charge de l’IC avancée
- La recherche d’une étiologie : une étape essentielle à la prise en charge de l’IC
Pour l’insuffisance cardiaque (IC), 2021 restera l’année des recommandations, aboutissement des progrès réalisés ces 5 dernières années, les sociétés américaines [1], canadiennes [2] et européennes [3] ayant successivement présenté leurs conclusions convergentes, faisant entrer la classe des inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (iSGLT2) dans le quatuor du traitement de fond de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite (ICFEr). Mais, à peine publiées, ces recommandations, qui constataient une nouvelle fois l’absence de traitement efficace de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée (ICFEp), ont été dépassées par la rapidité des progrès thérapeutiques, les résultats de l’essai EMPEROR-Preserved [4] ayant retrouvé pour la première fois un bénéfice sur la morbi-mortalité cardiovasculaire d’une molécule dans cette forme d’insuffisance cardiaque, l’empagliflozine, un iSGLT2, faisant de cette classe thérapeutique un traitement de base de toutes les IC.
Parallèlement, l’analyse a posteriori de tous les essais cliniques réalisés au cours de l’ICFEp a abouti à faire disparaître le concept, factuel mais physiopathologiquement artificiel, d’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection (FE) intermédiaire, située entre 41 et 49 %, au profit du terme d’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection modérément réduite (tableau I), permettant de faire bénéficier ces patients, représentant jusqu’à 20 % des IC, des mêmes traitements que ceux de l’ICFEr.
L’IC à fraction d’éjection modérément réduite
Alors que la conception des essais thérapeutiques avait en 2016 abouti à l’émergence d’une IC d’un 3e type, située entre les deux formes classiques, l’ICFEr (définie par une FE ≤ 40 %)[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire