Les patients porteurs de pacemaker doivent bénéficier au moins une fois par an du contrôle de leur prothèse. En dehors des contrôles systématiques, il paraît pertinent, voire indispensable, d’interroger un pacemaker en cas d’événements cliniques (syncope, palpitations, dyspnée d’effort…), d’anomalie détectée sur l’ECG de surface (fig. 1) ou dans d’autres situations spécifiques (IRM, après une chirurgie cardiaque ou une cardioversion, séances de radiothérapie).

L’examen clinique de la cicatrice recherchera une inflammation locale, un hématome de loge, une désunion, un écoulement, voire une extériorisation de matériel (fig. 2). Cette étape indispensable en post-implantation et au cours du suivi initial ne doit pas être négligée par la suite, notamment chez les sujets âgés dont les tissus sont plus fragiles. Des complications locales peuvent survenir plusieurs années après l’implantation au décours d’un traumatisme, d’une infection, voire spontanément [1].

L’analyse de l’électrocardiogramme de surface peut faire apparaître des dysfonctionnements qui ne seraient pas ou mal rapportés par l’appareil tels que les pertes de capture intermittentes ou encore les défauts d’écoute. Par la suite, un examen plus approfondi nécessitera la communication entre la prothèse et son programmateur. Chacune des cinq principales marques de stimulateur en France que sont Biotronik, Boston Scientific, Medtronic, MicroPort (Sorin) et Abbott (St. Jude Medical) possède son propre programmateur. Les programmateurs ne sont pas interchangeables et connaître la marque du boîtier est indispensable pour pouvoir l’interroger. Trop peu de patients connaissent cette information et il est le plus souvent nécessaire de se référer à des comptes[...]

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