
Le chrome trivalent, son interêt à la ménopause et au cours du vieillissement
Le chrome trivalent (Cr III), élément trace, reconnu essentiel en nutrition humaine depuis 1996, est un potentialisateur de l’insuline. L’alimentation des pays industrialisés est pauvre en chrome trivalent et les apports recommandés (ANC = 60 µg/j) sont rarement atteints. De plus, une consommation importante de sucres d’absorption rapide, fréquente dans les régimes occidentaux, augmente l’élimination urinaire du chrome et aggrave les risques de déficits, exposant à un plus grand risque de maladies cardiovasculaires et de diabètes.
Les sujets vieillissant, et spécialement les femmes ménopausées, sont vulnérables aux conséquences métaboliques et fonctionnelles des déficits d’apport en chrome. Plusieurs des troubles associés à la ménopause (dyslipidémies, baisse de la sensibilité à l’insuline, syndrome métabolique) et leurs conséquences (obésité abdominale, incidence plus élevée de maladies cardiovasculaires, d’ostéoporose et de dépression) sont associés à un statut déficitaire en chrome. Le maintien d’apports en chrome correspondant aux ANC (60 µg/j) pourrait participer à la correction de ces troubles et de leurs conséquences.