Auteur Salle A.

Département d’Endocrinologie, Diabétologie, Nutrition, CHU, ANGERS.

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La chirurgie bariatrique est actuellement le traitement de choix de l’obésité morbide. Cette chirurgie n’est cependant pas dénuée de risques notamment nutritionnel à court et à long termes, et nécessite un suivi régulier des patients. La clinique est souvent pauvre, rendant la surveillance biologique indispensable pour dépister ces carences dont les mécanismes sont intriqués (défaut d’apport, d’assimilation, d’absorption). Qu’elles soient fréquentes (protéines, fer, zinc, vit D, vit B12) ou plus rares (Mg, Vit B1, Vit A, folates, calcium), leur dépistage et leur correction sont essentiels avant la chirurgie et doivent être poursuivies à vie. Il n’y a pas de consensus sur les modalités de supplémentations compte tenu de la variabilité interindividuelle, mais il est démontré que le nombre de suppléments nécessaires augmente à distance de la chirurgie et qu’aucun complément dit “multivitaminique” n’est suffisant à lui seul pour couvrir tous les besoins.