Auteur Pierre B.

Service de Cardiologie, Hôpital de la Croix-Rousse, CHU de Lyon. Université Claude Bernard-LYON 1, Faculté de Médecine Lyon Sud-Charles Mérieux, LYON. GERS-P de la SFC.

Revues générales
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Le credo actuel : “Il faut faire de la prévention l’alpha et l’oméga de la santé !”…
La prévention est bien sûr essentielle en termes de qualité de vie et d’espérance de vie de tout un chacun et a peut-être été parfois négligée. Bien qu’elle soit l’affaire de tous, le médecin est le plus souvent “tête de pont”. Il peut s’appuyer sur des recommandations récentes de plus en plus fines et documentées, à adapter au cas par cas, de façon positive.
Au cœur des stratégies de prévention se trouvent l’activité physique et, pour les patients atteints de pathologie cardiovasculaire athéromateuse, la réadaptation.

Dossier : Stress et pathologie coronaire
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Les “stressés” sont légion dans les services de réadaptation cardiovasculaire. L’expression clinique des désordres psychologiques après un événement cardiovasculaire est protéiforme, allant d’une anxiété (attendue et compréhensible) à un véritable syndrome de stress post-traumatique, conséquences d’une remise en question du sens, des valeurs et des buts de vie. Ce stress altère non seulement la qualité de vie, mais est également susceptible d’aggraver le pronostic. Il doit donc être évalué en s’appuyant, en particulier, sur le questionnaire d’évaluation du stress psychosocial élaboré par la Société Européenne de Cardiologie (ESC).
Sa prise en charge en service de réadaptation cardiovasculaire est toujours multimodale. Elle fait appel à des moyens non spécifiques (psychothérapie de soutien ou plutôt sociothérapie d’aide par l’ensemble des personnels de réadaptation, groupe de parole entre patients, exercice physique) et parfois à des traitements spécifiques (médicamenteux et psychothérapiques selon les possibilités du service).