Auteur Ciangura C.

Service de Nutrition, Hôpital Pitié-Salpêtrière, PARIS.

Revues générales
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La résistance psychologique des patients diabétiques de type 2 à utiliser l’insuline est fréquente et repose sur des croyances individuelles et multiples : aspect technique, risque de prise de poids et d’hypoglycémie, sentiment de dépendance, de culpabilité ou d’injustice, gravité du diabète, stigmatisation,  etc.
Les soignants peuvent parfois aussi être réticents à l’insulinothérapie : sentiment de retentir sur la qualité de vie, d’échec, crainte des effets secondaires, manque de disponibilité et de moyens.
Identifier et reconnaître ces croyances permet de les prendre en compte et d’y répondre, sans banaliser, ni dramatiser le “passage à l’insuline”.