Auteur Masson C.

Service de Rhumatologie, Pôle OstéoArticulaire. CHU, ANGERS.

Vasculaire
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Les mystères perdurent dans les relations entre la PPR et la maladie de Horton. Il n’est pas certain que toute PPR soit une maladie de Horton, avec ses risques vasculaires, en particulier de cécité.
La corticothérapie est un traitement brillant à la fois de la PPR et de la maladie de Horton, efficace immédiatement et pour une période prolongée. Le grand défi du clinicien est toutefois de donner la dose minimale suffisante compte tenu de la fréquence des complications iatrogènes liées à la corticothérapie.
Les alternatives thérapeutiques actuelles sont peu efficientes. L’inhibition de la voie cytokinique interleukine-6, par exemple par le tocilizumab paraît prometteuse, mais elle doit être vérifiée dans les conditions de la médecine basée sur les preuves.

Rhumatologie
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La maladie de Horton (MH) est une artérite gigantocellulaire survenant chez des patients âgés de plus de 50 ans et touchant les artères issues des carotides externes, en particulier les artères temporales et assez souvent l’aorte thoracique et abdominale, la gerbe aortique. Ses liens avec la pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) sont reconnus. Une PPR est présente chez 40 à 50 % des patients souffrant de MH. Et inversement, une MH est présente chez 0 à 41 % des patients ayant une présentation clinique de type PPR chez qui une biopsie d’artère temporale (BAT) est réalisée. La mise en route de la corticothérapie permet en règle générale un contrôle des signes d’activité de la MH et d’éviter les complications vasculaires. Il est rare que les patients développent sous traitement une ischémie cérébrale, une atteinte des artères vertébrales, une thrombose du tronc basilaire, mais on insiste actuellement sur la fréquence des syndromes de l’arc aortique, de l’aortite thoracique ou abdominale pouvant se compliquer d’une dissection, d’un anévrysme.