Auteur Monpere C.

Centre de Prévention et de Réadaptation Cardiovasculaires “Bois-Gibert”, BALLAN MIRE.

Revues générales
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En synergie avec une prise en charge de plus en plus précoce et efficiente à la phase aiguë, la prescription d’une réadaptation cardiaque le plus tôt possible après un syndrome coronarien aigu (SCA) permet encore une réduction significative de la mortalité (25 à 30 %) à long terme.
La meilleure connaissance des mécanismes sous-tendant ces effets favorables, notamment ceux d’un exercice physique régulier, ont permis de comprendre les effets ubiquitaires de la réadaptation et de personnaliser davantage les programmes des patients.
Malheureusement, dans les faits, seulement 22,7 % des patients sont adressés en réadaptation après un SCA. Les raisons en sont multiples, et une réflexion tenant compte du contexte socio-économique devrait pouvoir aboutir à des solutions innovantes et adaptées à chacun, privilégiant l’ambulatoire voire – sous conditions de sécurité strictes – le domicile quand la situation clinique et l’environnement le permettent.

Insuffisance coronaire
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Cet article fait le point sur les dernières recommandations du groupe de travail “GERS” de la Société française de Cardiologie concernant la réadaptation cardiaque de l’adulte. Les indications actuelles de cette réadaptation sont validées en fonction de leur niveau de preuve et les modalités pratiques du programme (contenu, mode d’hospitalisation, etc.) y sont précisés, permettant ainsi à tout cardiologue d’optimiser le parcours de soins de son patient.
Les derniers textes législatifs concernant les conditions d’autorisation d’activités des établissements de soins de suite et de réadaptation (SSR) cardiovasculaires permettent d’harmoniser les critères de qualité requis pour la prise en charge des patients atteints d’affections cardiaques.

Insuffisance cardiaque
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Les nouveaux textes réglementaires codifient les critères de qualité devant être présents dans les structures de réadaptation cardiovasculaire et facilitent l’admission des patients dans ces Unités. En effet, malgré les effets bénéfiques en termes de qualité de vie et de morbi-mortalité, cette prise en charge reste sous-utilisée.
Tout programme de réadaptation cardiovasculaire doit être personnalisé, adapté aux caractéristiques cliniques, socio-professionnelles et aux besoins du patient, selon des modalités comprises et adoptées d’un commun accord entre le patient et l’équipe soignante.

Insuffisance coronaire
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L’activité physique fait partie des prescriptions validées dans la maladie coronaire, au même titre que les traitements médicamenteux ou les conseils diététiques.
L’évaluation du contexte clinique, de la motivation face à l’activité physique et des capacités à l’effort, permet de prescrire un programme de reconditionnement individualisé comportant notamment le type d’activité recommandé, la fréquence, l’intensité et la durée des sessions.
Comme pour tout traitement en prévention, l’entraînement doit être poursuivi à vie, les effets bénéfiques disparaissant après 3-4 semaines d’arrêt.