Auteur Quereux C.

Institut Mère-Enfant Alix de Champagne, CHU, Reims.

Vasculaire
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L’utilisation d’un estroprogestatif augmente le risque veineux avec tous les produits, même avec la nouvelle génération contenant un estrogène naturel, quelle que soit la voie d’administration, et tout particulièrement la première année après introduction de l’estroprogestatif. Un respect sans faille des contre-indications est une nécessité et la surveillance biologique est une fausse sécurité.
Les risques d’accident vasculaire cérébral ischémique et d’infarctus du myocarde chez les femmes utilisant une contraception estroprogestative sont avérés, mais ils sont plus faciles à éviter que la thrombose veineuse car très dépendants de facteurs déclenchants (tabac après 35 ans, diabète et HTA). La base de la contraception chez la cardiaque est la micropilule progestative, mais la pose d’un DIU est possible.
Le THS est “en cours de réhabilitation cardiovasculaire, les soupçons s’évanouissant les uns après les autres”. Le THS, prescrit de 50 à 59 ans, n’augmente pas le risque cardiovasculaire chez les femmes en bonne santé et pourrait même le diminuer. La voie d’administration de l’estrogène naturel par voie percutanée et l’utilisation conjointe de progestérone naturelle diminue le risque de thrombose veineuse. En revanche, il y a peu de place pour le THS chez les patientes cardiaques, car si l’innocuité cardiovasculaire est établie chez les femmes en bonne santé et de moins de 60 ans, il n’en est pas de même dès qu’existe un facteur de risque. On aura alors recours aux traitements non hormonaux des troubles du climatère.

Vasculaire
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L’effet délétère principal de la contraception orale estroprogestative (EP) en termes de fréquence est le risque de thrombose veineuse. On comprend aisément qu’il faut donc revoir le mode contraceptif après une phlébite profonde, car une pilule EP ne manquerait pas d’augmenter les risques de récidive et d’impliquer de possibles conséquences médico-légales.

Gynécologie
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Après une phlébite profonde, une prescription de pilule estroprogestative ne manquerait pas d’augmenter les risques de récidive et d’impliquer de possibles conséquences médico-légales. Le risque persiste avec tous les estroprogestatifs (EP) quelles qu’en soient la voie d’administration, la dose, et cela reste vrai même avec la nouvelle génération de pilule contenant un estrogène naturel. Il n’existe pas de preuve épidémiologique d’une augmentation du risque de thromboembolie veineuse (TEV) lors de l’utilisation par progestatifs seuls en continu à faible dose, ils sont donc autorisés après phlébite. Dans une situation où l’on a une légitime défiance vis-à-vis des hormones en général, le stérilet est une réponse de choix. Le problème des autres méthodes est le risque de leur inefficacité, supérieure aux méthodes sus-citées, or une grossesse serait bien mal venue dans ces circonstances. La stérilisation peut être un choix intéressant chez les patientes moins jeunes et ayant renoncé à toute fécondité, en particulier avec le système ESSURE.