Auteur Himbert D.

Hôpital Bichat, PARIS.

Cardiologie interventionnelle
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L’insuffisance mitrale est, avec le rétrécissement aortique, la valvulopathie la plus fréquente dans les pays industrialisés et sa prévalence augmente avec l’âge. Ses causes sont fonctionnelles ou organiques. Le traitement de l’IM sévère est chirurgical, mais une large proportion des candidats à la chirurgie n’est pas opérée, en particulier chez les sujets âgés. La réparation mitrale bord à bord est une des deux techniques de traitement percutanée de l’insuffisance mitrale. Le dispositif utilisé est le MitraClip qui fait l’objet de ce film.

Valvulopathies
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La prévalence de l’insuffisance mitrale et le nombre des sujets à haut risque chirurgical va augmenter dans l’avenir du fait de l’évolution démographique, et la nécessité de techniques alternatives à la chirurgie, moins invasives, va s’affirmer. Aujourd’hui, deux approches percutanées principales existent : la réparation mitrale bord à bord et l’annuloplastie par le sinus coronaire.
L’implantation valvulaire percutanée par voie transseptale ou transapicale permet la correction des dégénérescences fuyantes des bioprothèses et des annuloplasties mitrales. Par les mêmes voies, la correction percutanée de fuites paraprothétiques est également possible. D’autres traitements sont en cours de développement. L’aptitude à pouvoir les combiner sera probablement l’un des gages de leur succès futur.

Cardiologie interventionnelle
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Le rétrécissement aortique calcifié (RAC) dégénératif est la valvulopathie la plus fréquente en Europe. Bien que le remplacement valvulaire aortique chirurgical reste le traitement de référence, de nombreux patients, surtout âgés, ont un risque élevé ou une contre-indication à la chirurgie et sont de bons candidats au traitement alternatif constitué par l’implantation valvulaire aortique par cathéter (transcatheter aortic valve implantation ou TAVI).

Cardiologie interventionnelle
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Le foramen ovale perméable (FOP) réalise un court chenal interatrial (longueur moyenne 5 mm), vestige du canal de Botal qui se trouve juste dans l’axe du courant sanguin venu de la veine cave inférieure. La fréquence du FOP varie selon que l’on tient compte des études anatomiques (14,5 %-27 %) [21] ou plus récemment échocardiographiques (25 %).

Cardiologie interventionnelle
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La technique percutanée a remplacé la chirurgie depuis une quinzaine d’années pour les communications interauriculaires (CIA) ostium secundum avec anatomie favorable [28]. En fonction de l’incidence de cette anomalie, 300 nouvelles CIA seraient, en théorie, à prendre en charge chaque année en France. On estime par les statistiques nationales PMSI-MCO que 550 CIA sont fermées annuellement (dont la moitié chez des adultes) par voie percutanée en France.

Cardiologie interventionnelle
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L’alcoolisation septale consiste à induire une nécrose septo-basale limitée et contrôlée par l’injection dans la (ou les) première(s) artère(s) septale(s) d’une petite quantité d’éthanol pur, sous contrôle échographique. L’exclusion percutanée de l’auricule gauche est une méthode proposée dans le cadre du traitement préventif des accidents vasculaires cérébraux liés à la fibrillation auriculaire.

Therapeutique
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L’un des enjeux du traitement des syndromes coronaires aigus est d’améliorer l’efficacité clinique des antithrombotiques tout en limitant leur risque hémorragique, qui constitue un facteur pronostique majeur à court et à long terme. Le fondaparinux est un pentasaccharide synthétique, inhibiteur sélectif du facteur Xa, à longue demi vie et forte biodisponibilité, déjà utilisé pour la prévention des événements thrombo-emboliques veineux en orthopédie. Pour les syndromes coronaires aigus sans sus-décalage de ST, les résultats de l’étude OASIS-5 suggèrent, malgré certains biais méthodologiques, qu’il apporte un bénéfice clinique net (efficacité + sécurité) supérieur à celui du traitement de référence, l’énoxaparine. Pour les syndromes coronaires aigus avec susdécalage de ST, l’étude OASIS-6 indique qu’il réduit la mortalité et les réinfarctus face à un placebo ou à l’héparine non fractionnée sans augmenter le risque hémorragique ou d’accident vasculaire cérébral, principalement chez les sujets traités par thrombolyse intraveineuse ou ne recevant pas de traitement de reperfusion. L’utilisation du fondaparinux doit être discutée en fonction de l’ensemble de la stratégie envisagée. Il pourrait devenir un traitement antithrombotique de premier plan pour un large éventail de syndromes coronaires aigus.