Auteur Loisance D.

Institut de cardiologie, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, ParIS.

L’Année cardiologique 2014
0

Il y a quelques années, l’avenir de la chirurgie cardiaque paraissait menacé. Le succès des stents conduisait les cardio-logues interventionnels les plus actifs à prédire de façon un peu provocatrice la fin de la chirurgie des artères coronaires. L’avènement des techniques percutanées de remplacement ou de réparation valvulaire devait tarir le recrutement des services de chirurgie cardiaque. Ces mêmes techniques percutanées devaient remplacer les interventions les plus pratiquées pour la correction des anomalies congénitales les plus simples. Enfin, toujours ces mêmes techniques non invasives, s’attaquant avec succès aux lésions les plus complexes de l’aorte, allaient révolutionner la prise en charge des anévrismes et des dissections de l’aorte. La chirurgie cardiaque devrait alors se limiter à la prise en charge des situations les plus sévères, relevant éventuellement de la greffe cardiaque.

Chirurgie
0

Les grandes tendances observées en chirurgie cardiaque au cours des années précédentes se sont confirmées : développement d’alternatives au remplacement valvulaire, utilisant la technologie des stents ; confirmation de l’intérêt de la chirurgie de revascularisation coronaire, notamment chez les diabétiques ; confirmation des bons résultats obtenus avec les nouveaux systèmes d’assistance circulatoire. L’année 2012 a été celle de véritables nouvelles percées : la récupération de la fonction cérébrale après arrêt cardiaque prolongé. Je vous en propose une revue.

Chirurgie
0

L’année 2011 a apporté des éléments de réponse à différentes questions, comme celle des indications respectives des techniques percutanées et de la chirurgie des artères coronaires, celle des performances des valves aortiques percutanées, et celles des possibilités offertes par les techniques d’assistance circulatoire.

Chirurgie cardiaque
0

Le choix de la prothèse valvulaire, mécanique ou biologique, reste difficile, notamment chez le jeune adulte. L’idée que les prothèses mécaniques assurent une plus grande longévité aux patients n’est pas confirmée par les quelques grandes études rétrospectives publiées au cours des dernières années : la durée de vie des opérés est identique quand une prothèse mécanique ou une prothèse biologique a été implantée il y a plus de vingt ans.
La différence essentielle entre les deux groupes de patients réside dans le type des complications liées à la valve : accident thrombo-embolique en cas de prothèse mécanique, souvent brutal et mortel, dysfonction valvulaire primaire en cas de bioprothèse, volontiers progressive et accessible à une réintervention.
Les progrès considérables dont ont bénéficié les bioprothèses, qui ont permis de doubler leur durée de bon fonctionnement, font qu’aujourd’hui le choix d’une bioprothèse chez un adulte jeune, aspirant à une bonne qualité de vie, paraît raisonnable, d’autant plus raisonnable qu’une éventuelle dysfonction devient accessible à un traitement non chirurgical.

Chirurgie cardiaque
0

Les changements importants que connaît la chirurgie cardiaque depuis quelques années se sont précisés au cours de l’année 2010.
Les besoins en chirurgie cardiaque et l’activité continuent à se réduire sensiblement : certaines indications sont en voie de disparition, tandis que les indications jadis les plus fréquentes sont désormais concurrencées par les techniques de cardiologie interventionnelle.
Nous aborderons dans cet article la prise en charge de la maladie valvulaire et l’assistance circulatoire dans l’insuffisance cardiaque.