Auteur Marcadet D.-M.

Centre Cœur & Santé Bernoulli, PARIS.

Revues générales
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La reprise du travail après un événement cardiovasculaire est liée à de nombreux paramètres et repose entièrement sur la décision du médecin du travail, et plus particulièrement sur le médecin d’aptitude en fonction du poste de travail. Le cardiologue traitant ne pourra pas intervenir ici, que ce soit dans un sens (aptitude) ou dans l’autre (inaptitude). Il ne peut que donner le plus précisément possible un compte rendu de l’état du patient pour permettre au médecin du travail de prendre sa décision.
Cependant, le cardiologue reste soumis au secret médical vis-à-vis de la famille, du médecin du travail et des autorités. Il n’a pas le pouvoir de déclarer une aptitude, mais il a un devoir d’information. Son rôle, lorsqu’une contre-indication existe, est de convaincre le patient de son état et lui expliquer qu’il doit informer son médecin du travail. Dans certains cas, comme la reprise de la conduite automobile, à titre privé ou professionnel, il peut solliciter un médecin agréé pour statuer sur son aptitude.

Recommandations Françaises
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Ces nouvelles recommandations sont beaucoup plus précises que celles de 1997 et insistent particulièrement sur la sécurité du patient, en précisant notamment ce qui dépend de la structure et la part de responsabilité du cardiologue. Elles s’appliquent bien entendu aussi à la mesure des gaz expirés, aux tests d’effort pratiqués en médecine nucléaire et aux échocardiogrammes d’effort.

Insuffisance coronaire
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La première question qu’il faut se poser devant un test d’effort “sous-maximal”, c’est de savoir s’il est vraiment sous-maximal. On parlera de test sous-maximal lorsque l’effort a été interrompu précocement soit par l’opérateur soit par manque de motivation du sujet et non pas en raison de signes cliniques ou ECG imposant l’arrêt.

Insuffisance coronaire
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Depuis maintenant quelques années, on sait que la sensibilité, la spécificité et la valeur prédictive de l’ECG d’effort sont fonction de la prévalence de la maladie. Cette prévalence est variable dans la population générale, plus importante dans certains groupes (diabétiques, hommes, sujets présentant des facteurs de risque) que dans d’autres (femmes non ménopausées, sujets jeunes).