Auteur Bouvier E.

Hôpital Jacques Cartier, Massy.

Imagerie
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Le scanner cardiaque s’affirme progressivement comme une modalité d’imagerie non invasive complète, au-delà du seul “coroscanner”. Porté par sa capacité spécifique d’étude des calcifications, il s’est rapidement intéressé aux valvulopathies, notamment dégénératives.
Les progrès en résolutions spatiales et temporelles permettent aujourd’hui de s’intéresser à l’ensemble des atteintes valvulaires natives ou prothétiques, apportant des éléments très complémentaires aux explorations ultrasonores systématiques.
La réduction progressive de l’irradiation devrait accroître progressivement son rôle, notamment dans le cadre des bilans de chirurgie ou procédure interventionnelle percutanée, au détriment des explorations invasives.

Imagerie
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En raison de leur variété et de leurs éléments non biologiques, les prothèses valvulaires cardiaques présentent des difficultés diagnostiques spécifiques.
Le développement de l’imagerie 3D en ultrasons et en rayons X nous offre une plus grande liberté d’analyse morphologique et permet des représentations volumiques. Plus intuitives, celles-ci pourraient aider à appréhender des situations complexes s’écartant de nos repères anatomiques habituels à visée diagnostique, mais aussi de guidage perprocédure pour l’ETO 3D.
Certains pièges spécifiques à l’imagerie 3D doivent être connus. Evolutions du couple ETT-Radiocinéma, l’ETO 3D et le scanner cardiaque restent complémentaires plus que concurrents.