Auteur Liote F.

Service de Rhumatologie Hôpital Lariboisière, AP-HP, PARIS.

Metabolisme
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La goutte réfractaire est un terme discuté et qui ne devrait être réservé qu’aux rares patients en impasse pour le contrôle de l’hyperuricémie par les traitements usuels, habituellement un inhibiteur de la xanthine-oxydase (IXO) en monothérapie.
Ces malades ont en fait un âge ou des comorbidités qui rendent impossible l’utilisation des IXO aux doses efficaces. Ils devraient pouvoir bénéficier de la pégloticase quand celle-ci sera disponible en Europe, après obtention de l’autorisation de mise sur le marché (AMM).
Ces gouttes réfractaires doivent être distinguées des malades non compliants ou non observants, et surtout des goutes difficiles à traiter : sous ce terme, on retient les patients dont le contrôle des accès ou leur prévention ne peut être assuré avec la colchicine, les AINS, voire les cortisoniques. C’est la cible des antagonistes de l’IL-1, comme l’anakinra actuellement (hors AMM), ou le canakinumab, anticorps monoclonal anti-IL-1b, si son AMM européenne est accordée à terme. Nos patients goutteux vont donc, comme les patients atteints de PR, bientôt disposer de biothérapies.

Divers
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Rhumatisme à pyrophosphate de calcium

Les années précédentes, la part belle avait été faite à la goutte. Cette année, c’est la “chondrocalcinose” qui est à l’honneur. Plus exactement, les manifestations ostéo-articulaires associées aux dépôts de cristaux de pyrophosphate de calcium (PPC). Le mot “dihydraté” disparaît dans la nouvelle terminologie proposée par le groupe de travail de l’EULAR [1, 2].