
Les leçons de l’étude OSICAT
L’étude OSICAT, essai de télésurveillance non médicale de l’insuffisance cardiaque, n’a pas réussi à démontrer une diminution de la mortalité et des hospitalisations toutes causes sous l’effet de la surveillance quotidienne du poids et des symptômes, mais elle retrouve une diminution de 21 % du risque relatif de première hospitalisation pour décompensation cardiaque, plus marquée chez les patients les plus sévères (stade III ou IV de la NYHA), les sujets socialement isolés et les patients adhérents.
De nombreuses raisons expliquent ces résultats mitigés, notamment l’absence de réponse thérapeutique aux alarmes prédéfinie impliquant un cardiologue. Ainsi, la télésurveillance médicale, où le cardiologue assurant le télésuivi propose directement au patient une réponse spécialisée, devrait être plus efficace, comme le suggèrent les premiers résultats du programme ETAPES. En cette période de pandémie, la télésurveillance offre une réponse séduisante au défi du suivi des patients.