Auteur Dievart F.

Clinique Villette, Dunkerque.

Billet du mois
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Les recommandations de pratique clinique reposent sur un principe : rendre opérationnelles des données scientifiques. En d’autres termes, même si elles prétendent reposer sur la science, c’est-à-dire le niveau de preuve scientifique des propositions qu’elles font, elles doivent les traduire en attitude pratique dans le contexte des acquis préalables et en les ordonnant. Ainsi, même si elles se veulent scientifiques, des recommandations ne sont que des interprétations des données de la science. Dans cette interprétation, lorsqu’il est démontré que certaines attitudes sont cliniquement bénéfiques et que d’autres sont cliniquement neutres, peut-on dire, relativement explicitement, que choisir une attitude neutre est en quelque sorte “criminel” ?

Billet du mois
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Dans la série d’articles précédents, plusieurs des limites de l’intelligence artificielle (IA) ont été évoquées, notamment au travers d’anecdotes. Malgré ces limites, le développement exponentiel des capacités de l’IA et des outils reposant sur celle-ci va de façon certaine modifier la pratique de la médecine, dont la cardiologie, et les parcours de soins rendant son utilisation inévitable, tant par les patients que par les médecins. Dans cet article, nous allons décrire quelques-unes des modifications envisageables à court terme.

Numéro thématique : Congrès de l’American Heart Association
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L’étude ARTESIA (Apixaban for the Reduction of Thrombo-Embolism in Patients with Device-Detected Subclinical Atrial Fibrillation) montre que chez des patients ayant une fibrillation atriale infraclinique (FAIC), c’est-à-dire détectée incidemment par un dispositif implantable (stimulateur cardiaque, défibrillateur, resynchronisation…), un traitement par un anticoagulant oral direct, l’apixaban, est plus efficace que l’aspirine pour réduire le risque d’AVC et d’embolies systémiques, mais augmente le risque d’hémorragies majeures, sans bénéfice clinique net en termes de mortalité cardiovasculaire (CV) ou de mortalité totale.

Numéro thématique : Congrès de l’American Heart Association
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Alors que la première angioplastie coronaire a été effectuée en septembre 1977, il aura fallu 46 ans pour qu’un essai thérapeutique comprenant un groupe contrôle avec procédure simulée, l’étude ORBITA-2 (Objective Randomized Blinded Investigation with Optimal Medical Therapy of Angioplasty in Stable Angina), démontre de façon fiable que l’angioplastie coronaire réduit les symptômes d’angor.

Numéro thématique : Congrès de l’American Heart Association
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ORFAN (Oxford Risk Factors And Non-Invasive Imaging Study) est une étude prospective reposant sur l’analyse, par une technique d’intelligence artificielle (IA), de dizaines de milliers de scanners cardiaques et coronaires afin d’évaluer l’inflammation de la paroi des artères coronaires, et la corrélation entre l’importance de cette inflammation et le risque d’infarctus du myocarde (IDM).

Numéro thématique : Congrès de l’American Heart Association
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L’étude SELECT a démontré qu’un traitement par sémaglutide, un agoniste des récepteurs au glucagon-like peptide-1 (ar-GLP1), réduit le risque d’événements cardiovasculaires (CV) majeurs chez des patients en prévention CV secondaire ayant un indice de masse corporelle (IMC) au moins égal à 27 (donc en surcharge pondérale ou en obésité) mais sans diabète de type 2 (DT2). Ce traitement réduit par ailleurs le poids des patients traités, en moyenne de 8,5 %.

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