Auteur Dievart F.

Clinique Villette, Dunkerque.

Billet du mois
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En incluant le néologisme “iel” dans leur dictionnaire, les rédacteurs du Dico en ligne Le Robert ont suscité une polémique médiatique qui n’est que le reflet d’une évolution sociétale concernant deux grandes questions complémentaires sur ce qu’est une société : comment celle-ci considère-t-elle l’inclusion de tous ses citoyens, aussi divers soient-ils ? Et comment le langage doit-il rendre compte de cette approche ?

Billet du mois
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À l’automne 2021, le dictionnaire Le Robert a choisi de faire figurer le pronom “iel” dans son édition en ligne (Dico en ligne Le Robert), créant par là même une polémique médiatique. Ce pronom est une proposition de contraction des pronoms français “il” et “elle” ce qui, comme they en anglais, a pour objectif d’aider les personnes ne s’identifiant pas à un genre biologique à se définir. La définition qui en est donnée dans le dictionnaire Le Robert est la suivante “iel, iels : pronom personnel. RARE. Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre. L’usage du pronom iel dans la communication inclusive. – REM. ON ÉCRIT AUSSI ielle, ielles.”

Billet du mois
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Hasard ou pas, à peine écrite, la prédiction terminant le billet paru dans le numéro précédent de Réalités Cardiologiques s’est trouvée réalisée. En effet, les résultats – ou plutôt la méthode – de l’étude STEP, présentés lors des sessions scientifiques de la Société européenne de cardiologie (ESC) en septembre 2021, laissaient envisager qu’il pourrait être possible de traiter l’hypertension artérielle (HTA) sans avoir recours au médecin (fig. 1). Or, à peine cette perspective envisagée, que s’est-il passé, en novembre 2021, lors des sessions scientifiques de l’American Heart Association (AHA) ? Une étude a été présentée, dans laquelle 10 000 patients ont été inclus et qui démontre qu’il est possible de traiter l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie… sans recours à la présence d’un médecin. Du moins à ce qu’affirment ses auteurs.

L’Année cardiologique 2021
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En 2021, l’actualité du diabète de type 2 (DT2) a principalement été celle de sa thérapeutique qui a évolué vers des voies attendues bien que s’éloignant progressivement du diabète : la confirmation du bénéfice clinique des inhibiteurs de la SGLT-2, communément appelés les gliflozines, à tous les stades de l’insuffisance cardiaque, faisant que cette classe thérapeutique sort du seul domaine du DT2 pour devenir un traitement de l’insuffisance cardiaque, mais aussi de la maladie rénale chronique (MRC) et de nouveau en dehors de la maladie diabétique.

Dossier : Les gliflozines : traitement de l’insuffisance cardiaque
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Les résultats de plusieurs essais thérapeutiques contrôlés (ETC) ayant obtenu un résultat significatif sur leur critère primaire dans l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite (IC-FER) ont été publiés ces dernières années [1] :
– les études DAPA-HF (2019) et EMPEROR-Reduced (2020) évaluant des gliflozines, auxquelles on peut ajouter l’étude SOLOIST-WHF (2020) ;
– l’étude VICTORIA (2020) évaluant le vériciguat ;
– l’étude GALACTIC-HF (2020) évaluant l’omecamtiv mecarbil ;
– mais aussi, un peu plus avant, l’étude PARADIGM-HF (2014), évaluant le sacubitril/valsartan contre un comparateur actif. Le sacubitril/valsartan étant le seul représentant disponible d’une classe thérapeutique dénommée ARNI (angiotensine récepteur-néprilysine inhibiteur).

Dossier : Les gliflozines : traitement de l’insuffisance cardiaque
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Les grands principes des nouvelles recommandations européennes pour la prise en charge de l’insuffisance cardiaque (IC) ont été présentés fin juin 2021 lors du congrès de la Heart Failure Association (HFA), et l’intégralité des recommandations a été présentée fin août 2021 lors des sessions virtuelles de la Société européenne de cardiologie (ESC) et publiée simultanément dans l’European Heart Journal (en ligne sur le site de l’ESC). Les précédentes recommandations de l’ESC sur ce sujet dataient de 2016.

Dossier : Les gliflozines : traitement de l’insuffisance cardiaque
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Parce qu’il a été démontré que les inhibiteurs du cotransporteur 2 sodium-glucose (iSGLT-2), communément appelés gliflozines, diminuent significativement le risque de survenue ou d’aggravation d’une insuffisance cardiaque et d’une insuffisance rénale, cette classe thérapeutique est devenue un des traitements majeurs du diabète de type 2 (DT2) mais aussi, qu’il y ait ou non diabète, de l’insuffisance cardiaque et de l’insuffisance rénale. De nombreux médecins, notamment des cardiologues peu habitués à prescrire des traitements modifiant la glycémie, vont donc avoir à prescrire des gliflozines afin d’améliorer le pronostic de patients ayant un DT2, une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale. Quels sont les grands principes de prescription de cette classe thérapeutique ?

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