
Faut-il rechercher systématiquement une fibrillation atriale après 75 ans ?
Une étude randomisée démontre l’utilité d’une méthode simple de dépistage d’une fibrillation atriale chez des personnes hypertendues âgées d’au moins 75 ans.
Clinique Villette, Dunkerque.
Une étude randomisée démontre l’utilité d’une méthode simple de dépistage d’une fibrillation atriale chez des personnes hypertendues âgées d’au moins 75 ans.
Encore une étude qui indique qu’une seule dose de vaccin devrait suffire à une protection suffisante contre les formes graves ou symptomatiques de la COVID-19 chez les personnes ayant déjà eu la maladie.
C’est la conclusion d’une étude d’observation multicentrique internationale prospective ayant évalué le pronostic de patients ayant une chirurgie élective ou urgente en fonction du délai entre celle-ci et un diagnostic de COVID-19, comparativement à des patients n’ayant pas d’antécédent de COVID-19.
Quand une prothèse valvulaire aortique dégénère, l’implantation d’une nouvelle bioprothèse par voie percutanée est associée à un taux de succès plus important lorsque la prothèse était une prothèse posée préalablement par voie percutanée (TAVI) que lorsqu’il s’agissait d’une bioprothèse posée par voie chirurgicale.
C’est le résultat principal d’une étude comparant avec un score de propension des patients ayant une altération d’une valve aortique prothétique et traités par TAVI valve-in-valve.
Alors que le monde gardait les yeux rivés sur la pandémie de SARS-CoV-2, le 9 décembre 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiait sur son site internet un communiqué rendant compte des 10 premières causes de mortalité dans le monde en 2019. Les maladies cardiovasculaires étaient la première cause de décès avec les cardiopathies ischémiques en première position, responsables de 16 % de tous les décès, et les AVC en deuxième position, responsables de 11 % de tous les décès.
Pourquoi avoir exclu les femmes enceintes ou allaitantes des essais thérapeutiques contrôlés évaluant les vaccins contre le SARS-CoV-2 ? Cette question est posée dans un éditorial intéressant paru dans l’European Heart Journal. Son auteure rappelle ainsi les données d’un vrai problème pratique, médical et éthique, dans lequel elle explique les conséquences d’une telle initiative alors que l’exclusion des ces femmes des essais thérapeutiques contrôlés ne lui paraissait pas justifiée.
Ce billet fait suite à celui du mois précédent rendant compte d’une actualité médico-administrative faisant que les cardiologues peuvent désormais prescrire certains traitements dont ils n’avaient pas ou peu l’habitude et qui devraient modifier leur pratique pour plusieurs raisons.
Chez les patients traités par angioplastie coronaire avec stent, une stratégie d’arrêt précoce de l’aspirine en laissant seulement une thiénopyridine, par rapport à son maintien associé à une thiénopyridine, n’est pas associée à une modification du risque de décès ou d’événements ischémiques majeurs mais est associée à un moindre risque d’hémorragies majeures.
À partir d’un verre d’alcool par jour (12 g/j), que ce soit du vin de la bière ou un spiritueux, le risque de survenue d’une fibrillation atriale (FA) augmente proportionnellement à la quantité d’alcool bue par jour. Cette relation est indépendante des facteurs de risque cardiovasculaires classiques, des biomarqueurs tels le NT-proBNP et la troponine et du genre.
Oui. Dans une série de 9 153 patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque, un taux de BNP inférieur à 100 pg/mL a été mesuré chez 10,7 % des patients et un taux inférieur à 50 pg/mL chez 4,9 %. C’est le résultat pratique principal à retenir d’une étude publiée en ligne dans le JACC Heart Failure.