Auteur Slama G.

Centre de Diagnostic, Hôtel-Dieu, PARIS.

Repères pratiques
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C’est un lieu commun que de dire que “l’insuline fait grossir”. Comme toute idée reçue, cette assertion mérite d’être revisitée pour être estimée à sa juste importance. Pour comprendre ce qui se passe, il faut affronter un paradoxe apparent :
– l’insuline par elle-même ne fait pas grossir : c’est notre thèse,
– la mise à l’insuline des diabétiques de type II s’accompagne souvent d’une prise de poids, parfois considérable.

Passerelles
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C’est un lieu commun que de dire que “l’insuline fait grossir”. Comme toute idée reçue, cette assertion mérite d’être revisitée pour être estimée à sa juste importance. Pour comprendre ce qui se passe, il faut affronter un paradoxe apparent :
– l’insuline par elle-même ne fait pas grossir : c’est notre thèse,
– la mise à l’insuline des diabétiques de type II s’accompagne souvent d’une prise de poids, parfois considérable.

Revues générales
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A un moment où la plupart des instances internationales et nationales de diabétologie et endocrinologie recommandent de faire reposer le diagnostic de diabète exclusivement sur la glycémie à jeun, rejetant à des circonstances particulières le recours à l’hyperglycémie provoquée orale (HGPO), un certain nombre d’articles ou de recommandations très récents remettent en question cette position et reposent le problème de l’utilité de cet examen. Le lecteur est engagé à se reporter à l’encadré ci-dessous pour avoir une revue bibliographique non exhaustive des publications les plus récentes qui assoient le renouveau (?) d’intérêt pour le test de charge orale en glucose. Nous allons nous efforcer, dans les lignes qui suivent, de clarifier la situation et nous risquer à des propositions concrètes.

Diabète et Métabolisme
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La diabétologie et la cardiologie se sont rencontrées; elles ne sont pas près de se quitter et c’est une bonne chose pour ces disciplines et bien entendu surtout pour les patients diabétiques. C’est une évidence pour les diabétiques de type 2 quand on sait d’une part que la principale cause de mortalité chez ces patients est cardiovasculaire et, d’autre part, que les diabétologues réfèrent ces patients régulièrement aux cardiologues. Ils font appel aux techniques de plus en plus précises que ces derniers utilisent pour dépister les cardiopathies ischémiques silencieuses, une insuffisance cardiaque incipiens ou bien sûr patente, avoir une vision sur les paramètres cardiaques de contractilité, d’épaisseur, de débit, de pression, bénéficier des progrès extraordinaires de l’imagerie coronaire non invasive, du dépistage des lésions carotidiennes et de la mesure de l’évolution de l’épaisseur de l’intima et de la media, etc.