Auteur Blangy H.

Département de Cardiologie, Institut des maladies du cœur et des vaisseaux Louis Mathieu, CHU de NANCY.

Revues générales
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Les complications mécaniques et infectieuses liées aux sondes sont les effets indésirables les plus graves de la stimulation/défibrillation cardiaque. Les conséquences des déplacements et des fractures de sondes vont des simples anomalies électriques au décès en passant par les syncopes et les chocs inappropriés.
Le développement du télésuivi améliore le dépistage précoce dès les premiers signes de rupture de sonde mais la réintervention, toujours nécessaire, grève le pronostic à long terme du patient.
La décision de l’abandon ou de l’extraction de la sonde défectueuse se fait au cas par cas, car contrairement à ce qui est recommandé en cas d’infection, les complications mécaniques n’imposent pas le retrait systématique du matériel. Le développement de systèmes alternatifs sans sonde intracardiaque, en stimulation comme en défibrillation, vise à s’affranchir de ce type de problème.