Auteur sabri meriem

Divers
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Thérapie cellulaire
Le but de la médecine régénératrice en cardiologie est le repeuplement par de nouveaux myocytes du myocarde détruit par une ischémie. Les essais utilisant les cellules souches mononucléées de la moelle osseuse (BMMNCs) prédominent encore en clinique en 2010-2012, en partie en raison des premiers résultats positifs rapportés dans la littérature il y a plus de dix ans maintenant (tableau I).

Autres
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Thérapie cellulaire
La thérapie cellulaire cardiaque fait l’objet d’essais cliniques depuis maintenant près de 10 ans. Les myoblastes squelettiques autologues et les cellules souches dérivées de la moelle provenant de différents groupes cellulaires (cellules mononucléées, progéniteurs hématopoïétiques, cellules souches mésenchymateuses) ont fait l’objet d’investigations aussi bien en phase aiguë d’infarctus que dans l’angor réfractaire ou l’insuffisance cardiaque chronique. En dépit de variations importantes de techniques de préparation des cellules, du nombre de cellules administrées, des délais et modalités de leur administration, les essais contrôlés randomisés ont démontré que [1] :

Insuffisance cardiaque
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La transplantation cellulaire apparaît aujourd’hui comme une thérapeutique prometteuse dans certaines formes graves d’insuffisance cardiaque réfractaire. A ce jour, seules les cellules somatiques adultes, musculaires squelettiques et médullaires, ont fait l’objet d’essais cliniques. La procédure a été effectuée pour la première fois chez l’Homme dans une étude française de phase I utilisant des myoblastes autologues injectés directement en intramyocardique lors d’une thoracotomie pour pontages, démontrant la faisabilité de la méthode, mais soulignant la possibilité de troubles du rythme ventriculaire induits. En ce qui concerne les cellules souches médullaires, les études cliniques préliminaires ont suggéré que l’injection par voie intracoronaire au décours immédiat d’un infarctus du myocarde améliorerait la fonction ventriculaire gauche globale et segmentaire. Les études randomisées récentes versus placebo donnent des résultats discordants, certaines aboutissant cependant à un résultat favorable, bien que modéré, sur la fonction ventriculaire gauche. Quels que soient les résultats des études à venir, il est réaliste d’admettre que ces cellules ne permettront pas une véritable régénération du myocarde infarci en raison de la plasticité limitée des cellules adultes. Cet objectif paraît en revanche pouvoir être atteint avec les cellules souches embryonnaires dont la pluripotentialité laisse espérer qu’elles puissent se différencier in vivo en cardiomyocytes et, dès lors, se coupler à ceux du receveur pour former un véritable syncytium, prérequis pour que le greffon contribue activement à la contraction cardiaque.