Auteur Perriot J.

Dispensaire Emile Roux, CLERMONT-FERRAND.

Divers
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Le tabagisme, source d’une lourde morbi-mortalité, est devenu un enjeu majeur de Santé publique. L’aide à l’arrêt des fumeurs en impasse dans leurs tentatives de sevrage est nécessaire. Ces dernières années ont été marquées par des progrès dans cette aide : codification de la prise en charge et évaluation des mesures d’aide à l’arrêt, mise sur le marché de nouveaux médicaments du sevrage tabagique dont la varénicline [1-4]. Dans cet article, nous essaierons de répondre à la question : peut-il y avoir un intérêt à associer lors du sevrage tabagique varénicline et substituts nicotiniques pour améliorer les résultats du sevrage ?

Repères pratiques
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Chacun sait aujourd’hui que les complications cardiovasculaires sont la principale cause de décès des patients atteints de diabète de type 2 [1]. Tous les praticiens ont également en mémoire le fait que la morbidité et la mortalité cardiovasculaires dans cette population sont multipliées par 2 à 3 chez les hommes et par 4 à 5 chez les femmes. En revanche, la multiplication par 4 à 5 du risque d’insuffisance cardiaque (IC) patente chez le diabétique de type 2 est plus souvent méconnue [1, 2]. Or l’apparition d’une IC chez le diabétique de type 2 va avoir des conséquences à la fois cardiologiques et diabétologiques. Sa survenue doit en effet souvent conduire à modifier la prescription des antidiabétiques oraux. Parmi eux, l’acarbose occupe une place privilégiée dans ce contexte en raison de son efficacité sur la glycémie, dès les stades les plus précoces du diabète, sans risque d’hypoglycémie, et de son innocuité totale en cas d’insuffisance cardiaque.