Auteur Collet J.P.H.

Service de Cardiologie, GH Pitié-Salpêtrière, Paris.

L’Année cardiologique 2020
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La majorité d’entre nous a vu son activité radicalement modifiée durant ces derniers mois avec la pandémie de Covid-19. De nombreux centres ont observé une diminution importante de l’activité interventionnelle lors du confinement avec l’annulation de l’activité programmée, mais également un recul significatif du nombre de syndromes coronaires aigus (SCA) associé à une augmentation du nombre de patients graves et pris en charge tardivement. Cela s’explique bien sûr par une inquiétude majeure des patients à se rendre dans les hôpitaux au plus fort de la pandémie. Pour les médecins, l’épidémie s’est traduite également par un changement d’activité ou un glissement de fonction. Et la littérature médicale a été envahie de publications en lien avec la pandémie avec quelques controverses à la clé… Les congrès, parmi lesquels celui de la Société européenne de cardiologie (ESC), ont été digitalisés avec les limites que l’on connaît en termes de diffusion de l’information.

Cardiologie interventionnelle
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L’étude ACCOAST (A Comparison of prasugrel at the time of percutaneous Coronary intervention Or as pretreatment At the time of diagnosis in patients with non-ST-elevation myocardial infarction), conduite par le groupe académique indépendant ACTION (www.action-coeur.org) basé à l’Institut de Cardiologie au sein du Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, a testé l’hypothèse du prétraitement par le prasugrel dans le SCA ST- à haut risque. Les résultats ont été présentés en Hotlines de l’ESC 2013 et publiés dans le New England Journal of Medicine du 12 septembre [1].