Auteur Briot K.

Service de Rhumatologie, Hôpital Cochin, PARIS.

Rhumatologie
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Compte tenu de la chronicité de l’ostéoporose, du vieillissement de la population, un traitement prolongé de l’ostéoporose peut être nécessaire avec le recours successif à différents traitements anti-ostéoporotiques. Une rotation des traitements peut être envisagée dans différentes situations : fracture sous traitement, défaut d’adhésion, effets indésirables et à la fin d’une première séquence thérapeutique. Étant donné le caractère ouvert et l’absence de données sur les fractures des études sur les rotations des traitements, il n’existe pas d’élément scientifique permettant de recommander une stratégie de rotation de traitements en dehors de la séquence tériparatide et relais par un traitement inhibant la résorption osseuse.

Gynécologie
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Les données épidémiologiques récentes et l’actualisation des recommandations du traitement de l’ostéoporose postménopausique ont mis en avant les patients à risque de fracture qui doivent être traités c’est-à-dire ceux avec fractures sévères qui sont à risque d’excès de mortalité et de refracture. Il semble que le profil de ces patients et que les facteurs de risque de fracture se soient modifiés ces dernières années avec l’allongement de l’espérance de vie et la meilleure prise en charge des maladies chroniques.
Nous disposons actuellement de traitements efficaces pour traiter l’ostéoporose et d’autres molécules seront disponibles dans le futur mais il y a peu de données sur les stratégies d’utilisation de ces traitements : choix de la séquence optimale, intérêt des combinaisons pour les patients les plus sévères…

Divers
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Nous disposons actuellement de traitements efficaces pour traiter l’ostéoporose. D’autres molécules issues d’une meilleure connaissance des voies de signalisation du remodelage osseux seront un jour disponibles. Nous connaissons les patients à risque de fracture qui doivent être traités. La mise en avant ces derniers mois d’événements rares associés à la prise de traitements anti-ostéoporotiques impose de discuter du rapport bénéfice/risque lié à leur utilisation lors de leur institution et de leur poursuite. L’actualisation des recommandations dans le traitement des ostéoporoses (post-ménopausique et cortisonique) devrait permettre de clarifier la prise en charge pour les médecins.

Rhumatologie
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L’enjeu actuel du traitement de l’ostéoporose postménopausique est d’identifier les femmes à risque de fracture devant bénéficier d’un traitement anti-ostéoporotique. La mesure de la densité osseuse (DMO) est indispensable au diagnostic d’ostéoporose, mais elle est insuffisante pour la prédiction du risque de fracture. L’antécédent personnel de fractures par fragilité osseuse (vertébrales et non vertébrales) est le facteur de risque majeur du risque de nouvelle fracture. L’évaluation du risque de fracture repose sur l’âge, l’antécédent personnel de fracture, la présence de facteurs de risque de chute et la mesure de la DMO.

L’indice composite FRAX proposé par l’OMS permet de calculer le risque absolu à 10 ans de fractures majeures de l’ostéoporose et de l’extrémité supérieure du fémur.

Dans leur actualisation, les recommandations françaises du traitement de l’ostéoporose postménopausique précisent les situations où le FRAX peut être utilisé : inutile quand l’indication à traiter est évidente (fracture sévère ou T ≤ -3) et utile dans les autres situations.