Auteur Petruescu L.

Unité HTA, prévention et thérapeutique cardiovasculaires, Centre de diagnostic et de thérapeutique, Hôpital Hôtel-Dieu ; Université Paris Descartes, PARIS.

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L’hypertension orthostatique, qui se définit par une élévation d’au moins 20 mmHg de la pression systolique 1 à 3 minutes après le passage en position orthostatique, est une entité peu connue et serait un facteur de mauvais pronostic chez les sujets âgés au même titre que l’hypotension orthostatique. Elle serait possiblement due à une hyperactivation alpha-adrénergique et une augmentation importante à la fois de la fréquence cardiaque et de l’indice de résistance vasculaire systémique a été notée.
Les étiologies qui y seraient liées sont l’hypertension artérielle (HTA) essentielle, le syndrome dysautonomique, la sténose bilatérale des artères rénales ou unilatérale sur rein unique associée à une néphroptose, le phéochromocytome et le syndrome de tachycardie orthostatique posturale.
Une étude récente a montré un rôle néfaste de l’hypertension orthostatique sur la survenue d’événements cardiovasculaires majeurs chez des sujets de plus de 80 ans vivant en institution. En conclusion, les praticiens doivent tenir compte à la fois de l’hypotension orthostatique mais également de l’hypertension orthostatique, particulièrement chez les sujets âgés.