Auteur Rovani Panthier M.

Vasculaire
0

Une sous-utilisation et un contrôle non optimal
En France, environ 900 000 patients sont traités par AVK alors qu’on s’attendrait à en compter le double. Ces molécules sont donc largement sous-prescrites. Une étude conduite au Canada par Gladstone et al. [1] entre 2003 et 2007 montre des résultats édifiants. Sur 597 patients admis pour un AVC ischémique et ayant des antécédents de fibrillation auriculaire à haut risque embolique, seuls 10 % étaient traités à l’arrivée par warfarine à doses thérapeutiques, 29 % par warfarine à dose infra-thérapeutique, 2 % étaient sous double anti-agrégation et 29 % n’avaient aucun antiagrégant ni anticoagulant. Il est important de préciser qu’aucun de ces patients n’avait de contre-indication à une anticoagulation efficace.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
0

L’incidence de la fibrillation auriculaire (FA) est en constante augmentation ces dernières années. Ce phénomène est lié, d’une part, au vieillissement de la population et, d’autre part, aux progrès de la cardiologie. En effet, les patients atteints de maladie cardiaque sont de mieux en mieux soignés et vivent donc plus longtemps. Or, de nombreuses pathologies cardiaques évoluent, sur le plan rythmique, vers la fibrillation auriculaire.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
0

La prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) augmente de façon préoccupante à l’échelle planétaire. En 2000, 26,4 % de la population mondiale adulte (soit presque 1 milliard d’individus) étaient hypertendus ; en 2025, les épidémiologistes prévoient une aug- mentation de ce taux à 29 %, soit près de 1,5 milliard de personnes. La lutte contre l’HTA est donc un enjeu de santé publique majeur.