Auteur Urena-Alcazar M.

Département de Cardiologie, Hôpital Bichat, PARIS.

L’Année cardiologique 2024
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Comme l’année dernière, les valvulopathies sont demeurées au centre de l’attention et de l’innovation en 2024. Leur prévalence, en constante augmentation, et le développement de thérapies percutanées qui ont profondément transformé leur prise en charge, expliquent cet intérêt croissant.

L’année 2024 a été particulièrement riche en publications. Le rétrécissement aortique (RA) et le TAVI ont été les sujets les plus étudiés, l’insuffisance mitrale a également suscité un intérêt notable. De plus, comme l’an dernier, l’attention portée à la valve tricuspide a continué de croître de manière significative. Ces études, souvent des essais randomisés larges, auront probablement un impact sur les prochaines recommandations de pratique clinique.

Dans cet article, nous résumons les travaux publiés ou présentés dans des congrès internationaux en 2024, que nous avons jugés les plus pertinents et les plus intéressants. Il est important de noter que l’objectif de cette revue n’est pas d’être exhaustif et que d’autres articles publiés sont également intéressants et méritent d’être consultés.

L’Année cardiologique 2023
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Les valvulopathies sont une des premières causes de mortalité cardiovasculaire. Avec une prévalence en augmentation, elles sont considérées aujourd’hui comme une nouvelle épidémie cardiaque. En effet, des études post-mortem ont suggéré que la mortalité associée aux valvulopathies a été pendant très longtemps sous-estimée dans les études épidémiologiques [1]. Les valvulopathies rhumatismales sont encore la principale cause de valvulopathie au niveau mondial. En Europe, les valvulopathies dégénératives sont devenues prédominantes, notamment le rétrécissement aortique dont la prévalence et le nombre de décès associés augmentent au cours du temps.

L’Année cardiologique 2022
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Les valvulopathies sont un problème majeur de santé publique et sont considérées comme la nouvelle épidémie cardiaque. Leur prévalence est en constante augmentation, elle devrait doubler en 2040 et tripler en 2060 [1]. En parallèle, les dépenses sanitaires associées aux valvulopathies augmentent de façon progressive, tout comme les hospitalisations.

Revues générales
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Le TAVI valve-in-valve va se développer considérablement dans les prochaines décennies. Le screening des patients, fondé sur le scanner, est une étape cruciale. Les résultats dépendent du type de bioprothèse chirurgicale dégénérée, de sa taille, de son mode de dégénérescence et de l’anatomie de la racine aortique. Les principales complications, gradients élevés et obstruction coronaire, peuvent être anticipées, prévenues ou traitées. Les résultats actuels sont excellents, au prix d’une courbe d’apprentissage. Pour l’avenir, l’utilisation de bioprothèses chirurgicales dédiées permettra d’améliorer encore ces résultats et de faciliter les procédures.