Auteur Hammoudi N.

Équipe endocardite de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP). Sorbonne Université, groupe ACTION, INSERM UMR_S 1166, PARIS.

Revues générales
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L’endocardite infectieuse (EI) sur prothèse valvulaire est une affection sévère associée à une mortalité hospitalière d’environ 20 %. La prise en charge de cette maladie doit être assurée par une équipe pluridisciplinaire expérimentée. Le diagnostic est basé sur la bactériologie et sur une imagerie cardiaque multimodale combinant l’échocardiographie, le scanner et l’imagerie nucléaire. L’antibiothérapie intraveineuse peut maintenant dans certains cas être relayée par un traitement per os. La nécessité (et le timing) d’une prise en charge chirurgicale doit impérativement être discutée dès la confirmation du diagnostic. Un bilan morphologique de fin de traitement qui servira de base au suivi au long cours est indispensable. Les patients porteurs de prothèse valvulaire doivent être informés du surrisque d’EI et éduqués aux mesures préventives.

Dossier : Comment évaluer un rétrécissement aortique ?
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La sténose aortique à bas gradient se définit, chez un patient ayant une fraction d’éjection du ventricule gauche préservée, par une surface valvulaire ≤ 1 cm2 (0,6 cm2/m2) associée à un gradient transvalvulaire paradoxalement bas. Ce phénotype particulier de sténoses aortiques est relativement rare et s’observe particulièrement chez des femmes âgées souffrant d’hypertension artérielle.
Avant de retenir ce diagnostic, il est impératif de vérifier méticuleusement l’absence d’erreurs de mesure. Il est parfois utile de recourir à d’autres modalités d’imagerie, comme le scanner cardiaque, pour confirmer la sévérité de la sténose.
Le bon contrôle de l’hypertension artérielle est le préalable indispensable à l’évaluation de ces patients. Le traitement de la sténose aortique doit être discuté au cas par cas chez les patients symptomatiques malgré
le traitement optimal de l’hypertension artérielle.