Auteur Gourdy P.

Service de Diabétologie, Maladies Métaboliques et Nutrition, CHU Rangueil, Inserm U1048, Institut des Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires, TOULOUSE.

Revues générales
0

Les femmes vivent maintenant plus d’un tiers de leur vie après la survenue de la ménopause. L’arrêt de la production endogène d’estrogènes pendant cette période s’accompagne de troubles fonctionnels (troubles du climatère) qui affectent la qualité de vie. Ces symptômes peuvent être soulagés par un traitement hormonal de la ménopause (THM) initialement basé sur l’administration d’estrogènes couplés ou non à un progestatif.
Par ailleurs, la carence estrogénique favorise l’augmentation de certaines pathologies, telles l’ostéoporose ou les maladies coronaires.
Dans cette revue, après avoir rappelé les enseignements de l’étude Women Health Initiative (WHI), nous tenterons de résumer l’état actuel des connaissances concernant le THM et le risque cardiovasculaire.

Gynécologie
0

La prévalence de plusieurs pathologies endocriniennes se trouve majorée chez les femmes ménopausées. Il s’agit tout d’abord des affections thyroïdiennes fonctionnelles et/ou dystrophiques avec une augmentation particulièrement nette de l’incidence des hypothyroïdies et des dystrophies nodulaires. L’incidence de l’hyperparathyroïdie primaire est également maximale après la ménopause, et la prise en charge thérapeutique doit tenir compte du risque majoré de perte osseuse. Enfin, les estrogènes exercent de nombreux effets bénéfiques sur le plan métabolique, améliorant la sensibilité à l’insuline et préservant la fonction des cellules du pancréas endocrine. Ainsi, le risque métabolique se majore après la ménopause et les études d’intervention ont clairement montré que l’administration d’un traitement hormonal permet de réduire l’incidence du diabète de type 2.