Auteur Pinon P.

Service de Cardiologie, Clinique Pasteur, TOULOUSE.

Revues générales
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La resynchronisation cardiaque a prouvé sa supériorité sur des critères durs de mortalité et d’hospitalisation par rapport au traitement médical dans l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée associée à un élargissement des QRS. En ce qui concerne le bénéfice du défibrillateur en prévention primaire chez ces patients avec indication à une resynchronisation, il est pressenti pour les patients porteurs de cardiopathie ischémique ; en revanche, les données sont moins robustes pour les cardiomyopathies dilatées car peu d’études se sont intéressées à cette problématique.
Ainsi, les recommandations ne sont pas formelles et la sélection des patients pour l’indication d’un défibrillateur associé à une resynchronisation ne doit pas se faire sur la seule fraction d’éjection, mais doit également prendre en compte les facteurs de fragilité ainsi que les comorbidités qui sont corrélés au risque de mortalité globale.