Auteur Mauduit S.

PARIS.

Passerelles
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Grâce au traitement par statines, la morbi-mortalité cardiovasculaire (CV) a été abaissée d’environ 25 % dans les pays occidentalisés. Cependant, force est de constater la persistance d’un risque vasculaire résiduel (RVR) non négligeable chez certains patients, même lorsque leur taux de LDL-cholestérol (LDL) est devenu normal ou bas. Ce risque résiduel est constaté essentiellement chez les patients porteurs d’une dyslipidémie associant LDL élevé, HDL-cholestérol (HDL) bas et hypertriglycéridémie, profil fréquemment retrouvé en cas de diabète non-insulinodépendant, obésité ou syndrome métabolique. L’augmentation de la prévalence de ce profil lipidique aujourd’hui remet en cause les bénéfices acquis sur le plan CV ces dernières années.