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Le vieillissement est un processus général qui existe chez tous les êtres vivants, même les plus élémentaires. On ne peut réduire le vieillissement à une seule théorie, cellulaire, moléculaire, évolutionniste ou systémique, et définir le vieillissement est aussi difficile et hasardeux que de définir la vie. Chez l’Homme, l’expression régionale, cardiovasculaire, de ce processus est loin d’être homogène. L’âge est à la fois associé à des modifications physiologiques spécifiques et à la survenue de plusieurs affections dont la fréquence croît avec la durée de vie. L’augmentation de l’impédance caractéristique de l’aorte reflète pour l’essentiel la glycation des protéines de la paroi vasculaire. Elle entraîne une surcharge compensée du ventricule gauche et est associée à une fibrose myocardique responsable de la diminution du remplissage passif du VG. Il est par ailleurs possible qu’il existe une défaillance myocardique due au seul processus du vieillissement.

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Devant toute suspicion d’AVC, une imagerie cérébrale doit être réalisée en urgence afin de distinguer une ischémie cérébrale (infarctus cérébral) d’une hémorragie (hématome intraparenchymateux). L’IRM qui peut, grâce à la séquence de diffusion, affirmer le diagnostic d’infarctus cérébral dès la première heure est l’examen à privilégier. En cas de non disponibilité, un scanner cérébral peut être réalisé. En cas d’infarctus cérébral, l’ensemble des données d’imagerie permettra, au côté des données cliniques, de poser au mieux l’indication d’une thrombolyse. L’imagerie cérébrale réalisée en urgence permet également de débuter le diagnostic étiologique et apporte des éléments pronostiques.

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Les AVC représentent la 3e cause de mortalité et la 1re cause de handicap acquis dans les pays industrialisés (après l’infarctus du myocarde et le cancer). 150000 nouveaux cas surviennent chaque année en France, dont environ un quart touche des patients ayant un antécédent d’AVC. 80 % d’entre eux sont des accidents ischémiques cérébraux (AIC). Leur symptomatologie varie selon le territoire artériel concerné. La mortalité est de 20 % à 1 mois, le risque de récidive de 30 % à 5 ans. Il s’agit d’abord d’une affection du sujet âgé : 75 % des patients ont plus de 65 ans.

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Les manipulations cervicales sont une thérapeutique très communément employée dans les cervicalgies et les céphalées d’origine cervicale. Elles peuvent entraîner des accidents neurologiques graves, souvent imprévisibles, suite aux dissections des artères cervicales. Pour diminuer ce risque, nous proposons de respecter les recommandations consensuelles. Nous précisons également les signes fréquents des dissections cervicales afin de permettre le diagnostic rapide, les explorations nécessaires et les modalités de la prise en charge.

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L’incidence de la toxicité rénale de l’iode est très variable selon la définition utilisée. L’une des plus utilisées est la définition de la Société Européenne de Radiologie Urogénitale qui définit l’insuffisance rénale aiguë post-produit de contraste iodé par une augmentation de la créatinine plasmatique de 5 mg/L (44 μmol/L) ou de 25 % audelà de la valeur basale, 48 heures après la procédure.

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L’insuffisance rénale, définie par une diminution du débit de filtration glomérulaire (DFG), est aujourd’hui un problème de Santé publique majeur. L’insuffisance rénale chronique (IRC), dont les principaux facteurs de risque sont l’âge supérieur à 60 ans, l’hypertension, le diabète sucré, les maladies cardiovasculaires et les antécédents familiaux d’IRC, a une incidence et une prévalence en constante augmentation dans les pays industrialisés. De plus, sa morbi-mortalité, principalement par complications cardiovasculaires dont l’IRC est un facteur de risque indépendant, est d’autant plus élevée que la fonction rénale est altérée [1].

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Le manque de données sur le bénéfice et la sécurité d’emploi des statines chez le sujet âgé est responsable d’une sous-utilisation de cette classe après 70 ans. Les analyses de sous-groupes des grands essais cliniques, confortés par les résultats de HPS et de PROSPER, confirment le bénéfice des statines chez les patients âgés de 65 à 80 ans, sans effet délétère spécifique à cette classe d’âge. Il n’existe pas, en revanche, de données de sécurité d’emploi ou d’efficacité chez les sujets très âgés ou avec comorbidité ou troubles cognitifs. Les recommandations officielles donnent peu d’indications précises sur la prise en charge du sujet âgé. La décision tiendra compte de l’âge, des pathologies non cardiovasculaires associées, du contexte de prévention primaire ou secondaire et de la motivation du sujet.

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Environ un infarctus cérébral (IC) sur six est associé à une fibrillation auriculaire (FA). L’anticoagulation a montré son efficacité en prévention de récidives emboliques cérébrales à long terme [1]. Mais le rôle de l’anticoagulation immédiate pour réduire les récidives précoces et améliorer le pronostic fonctionnel reste discuté. En effet, le bénéfice potentiel de ce traitement en termes de réduction de récidives emboliques doit être mis en balance avec le risque hémorragique cérébral qui est particulièrement élevé en cas d’infarctus cérébral de grande taille responsable de troubles de la vigilance, de signes précoces d’ischémie étendue à l’imagerie ou en cas d’hypertension artérielle non contrôlée.

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La compilation des résultats des études NASCET et ECST a montré qu’après AIT et/ou AVC mineur, la chirurgie des sténoses serrées de la carotide interne (70 %-99 %) était indiquée, le bénéfice étant identique chez les hommes et les femmes. Il faut noter que dans ces deux études, la plupart des malades ont été opérés entre 4 et 12 semaines après l’accident initial.

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Les bénéfices du traitement de l’hypertension artérielle (HTA) sur la diminution du risque de récidive de l’accident vasculaire cérébral (AVC) sont bien établis, y compris chez les sujets normotendus. En effet, après un AVC, l’association perindoprilindapamide (PROGRESS) chez le patient qui a une hypertension contrôlée ou qui est normotendu diminue le risque relatif de refaire un AVC de 28 % (IC : 17-38) à 5 ans, quel que soit le sous-type d’AVC (50 % pour l’hémorragique et 24 % pour l’ischémique).