Billet du mois

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En France, le mois de décembre  2020 a été marqué par des autorisations de prescription qui vont conduire les cardiologues à pouvoir utiliser certains traitements alors qu’ils n’en avaient pas une grande habitude, voire aucune habitude, bien que ces traitements soient disponibles et utilisés depuis de nombreuses années, notamment dans d’autres pays. Il s’agit de deux anticorps monoclonaux anti-PCSK9 (qui seront désignés comme anti-PCSK9), l’alirocumab et l’évolocumab, en prévention cardiovasculaire secondaire, et d’un inhibiteur de la SGLT2 ou gliflozine, la dapagliflozine, dans le diabète de type 2 avec ou sans insuffisance cardiaque. En parallèle, la Commission de la Transparence donnait un avis favorable à la prise en charge par la solidarité nationale de deux autres gliflozines, la canagliflozine et l’empagliflozine, faisant envisager que ces molécules pourraient être disponibles à la prescription lors de l’année 2021.

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Au début de l’année 2020, j’avais commencé une série de billets dénommée “30 ans de cardiologie” pour célébrer les 30 ans de Réalités Cardiologiques. Cette série a été interrompue par les circonstances justifiant des billets différents : la pandémie, un prix Nobel décerné à la technique CRISPR-Cas9, riche de promesses pour l’évolution de la médecine et la nécessité pour les cardiologues de pouvoir prescrire des traitements devenus nécessaires à l’amélioration du pronostic de l’insuffisance cardiaque et de l’insuffisance rénale, les gliflozines.

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Ce numéro de Réalités Cardiologiques constitue un rendez-vous annuel destiné à rendre compte des données publiées lors d’une année civile et qui peuvent modifier la pratique cardiologique, une sorte de “le meilleur de 2020”. Cependant, en médecine, cette année 2020 a aussi été marquée par des événements que l’on pourrait qualifier de “le pire de”, et tout cela à cause d’un virus de 100 nanomètres de diamètre et de quelques personnalités particulières.

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Le 7 octobre 2020, l’Académie royale des sciences de Suède a décerné le prix Nobel de chimie 2020 à deux chercheuses ayant contribué au développement d’une méthode d’édition du génome dénommée CRISPR-Cas9. Il s’agit de la Française Emmanuelle Charpentier, aujourd’hui directrice de l’Institut Max Planck pour la biologie des infections à Berlin, Allemagne, et de l’Américaine Jennifer Doudna, professeure à l’Université de Californie, Berkeley, États-Unis.

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Au terme du congrès de la Société européenne de cardiologie et après les présentations des résultats des études EMPEROR-Reduced et DAPA-CKD, il ne fait plus de doute que des traitements initialement développés pour diminuer la glycémie chez des diabétiques de type 2, sont des traitements majeurs en thérapeutique y compris chez les non-diabétiques. Ainsi, ces deux études ont démontré que deux gliflozines différentes améliorent respectivement, pour l’une, l’empagliflozine, le pronostic de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite, et, pour l’autre, la dapagliflozine, celui de l’insuffisance rénale avec protéinurie au point même de diminuer la mortalité totale.

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Propagée de façon “virale” sur des “réseaux pas très sociaux mais très en colère”, la phrase ironique servant de titre à ce billet traduit une notion simple : l’incertitude. Et pour cause, les événements relatifs à la pandémie de COVID-19 en cours se sont précipités à une vitesse inédite. Qui aurait pu prédire, voire même ne serait-ce que prévoir, en fin d’année dernière ce qui s’est passé dans les quelques mois suivants ? Qui peut prédire ce qui va se passer dans les mois à venir ? Qui peut prédire les conséquences de cette pandémie ? Voire même, qui peut prédire les conséquences d’une nouvelle découverte concernant le virus SARS-CoV-2 et la maladie dont il est responsable, tant les hypothèses générées par les premières découvertes sont rapidement bousculées par les nouvelles ?

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Actualité oblige – et quelle actualité ! – la série “30 ans de cardiologie” est transitoirement interrompue pour faire place à une mise au point sur la polémique médiatique récente concernant l’éventuelle efficacité de l’hydroxychloroquine dans les maladies dues à un coronavirus dénommé SARS-COV-2. Pour rappel, COVID-19 est le nom de la maladie due au virus et non celui du virus. Par simplification, le nom générique “coronavirus”, plus usuel et plus facile à prononcer, sera utilisé dans ce billet pour parler du SARS-COV-2.

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Avec ce billet, nous poursuivons la série débutée en janvier 2020, destinée à honorer le 30e anniversaire de la revue Réalités Cardiologiques. Nous continuons donc de rapporter ce qui a fait l’actualité de cette spécialité lors des 30 dernière années. Dans le numéro précédent, nous avions vu pourquoi les cardiologues qui, globalement, prescrivaient peu de traitements hypolipémiants au début des années 1990, se sont mis à prescrire massivement des statines au tournant des années 1990-2000, parant même ces molécules de vertus exceptionnelles. Nous reprenons cette histoire en 2015, année charnière à partir de laquelle les statines vont être progressivement réduites à ce qu’elles sont : des traitements qui diminuent le risque d’événements cardiovasculaires (CV) majeurs athérothrombotiques en réduisant le LDL et sans autre vertu exceptionnelle. Malgré une évaluation clinique inégalée, les statines allaient pourtant faire l’objet d’une polémique dans les médias grand public et nous exposerons en quoi cette polémique n’a pas de fondement scientifique valide.

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Comme il est indiqué dans le précédent numéro de Réalités Cardiologiques, afin d’en honorer les 30 ans, nous proposons en plusieurs billets une synthèse des données qui ont marqué les 3 décennies écoulées en cardiologie. Après avoir précédemment abordé l’insuffisance cardiaque, maladie cardiaque parfois située au terme du développement des maladies cardiovasculaires (CV), dans ce numéro, nous allons aborder l’amont, c’est-à-dire la prévention des maladies CV et ce, par un domaine qui, initialement, n’était pas dévolu aux cardiologues : les lipides. Inversion des perspectives donc.