Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
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Parmi les diverses recommandations présentées lors du dernier congrès de la Société européenne de cardiologie, il y a celles sur les valvulopathies, 5 ans après la version précédente (European Society of Cardiology. Guidelines on the management of valvular heart disease [version 2012]. Eur Heart J, 2012 ; 33 : 2 451-2 496).
Pourquoi de nouvelles recommandations ? D’une part parce qu’il y a des éléments nouveaux en termes de stratification du risque, de méthodes de diagnostic et d’options thérapeutiques ; d’autre part a émergé l’importance d’une approche collaborative entre les cardiologues et les chirurgiens cardiaques (the “heart team”). D’ailleurs, ces recommandations sont signées par l’ESC et par l’European Association for Cardio-Thoracic Surgery (EACTS).
L’équipe pluridisciplinaire implique des cardiologues et des chirurgiens cardiaques, mais aussi des anesthésistes, d’autres spécialistes (gériatres…) et les spécialistes de l’imagerie (échocardiographie, scanner, IRM).

Cardiologie interventionnelle
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Les antivitamines K (AVK) sont largement prescrites, mais présentent des inconvénients, notamment en termes de surveillance et d’adaptation de posologie, rendant leur utilisation sous-optimale. Il existe donc une réelle place pour les nouveaux anticoagulants oraux dont les avantages sont une administration à dose fixe, sans nécessité de suivi biologique et avec peu de risques d’interactions médicamenteuses. Parmi eux, le dabigatran (inhibiteur direct de la thrombine), le rivaroxaban et l’apixaban (inhibiteurs du facteur Xa), sont devenus des molécules de choix, en première intention.

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L’étude TRILOGY s’est intéressée au bénéfice éventuel que pouvait apporter le prasugrel versus le clopidogrel chez des patients présentant un SCA sans sus-décalage du ST non revascularisé.
Après inclusion de plus de 9 000 patients, la seule conclusion scientifiquement possible de cet essai est que, dans cette situation, le prasugrel n’apporte pas de bénéfice. Cela ne signifie pas que le prasugrel n’est pas un antiplaquettaire supérieur au clopidogrel. Le dessin de l’étude est complexe et n’intéresse qu’une proportion de patients qui sont rares dans nos centres. Les critères d’inclusion prêtent fortement à discussion.
Les bonnes nouvelles sont qu’en termes de sécurité le prasugrel ne donne pas plus d’hémorragies sévères que le clopidogrel. Enfin, Trilogy est la seule étude qui apportera des données sur la sécurité d’emploi de la dose de 5 mg utilisée dans cet essai chez les patients de plus de 75 ans.

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Les recommandations précédentes ne datent que de 2010. Le présent texte (2012 focused update of the ESC Guidelines for the management of atrial fibrillation : An update of the 2010 ESC Guidelines for the management of atrial fibrillation. Eur Heart J, 2012 Aug 24 [Epub ahead of print]) n’est qu’une actualisation de certains points, sans reprendre l’ensemble du texte de 2010. Voici les principales nouveautés.

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Ces recommandations ont été présentées durant le récent congrès du groupe Réadaptation et prévention cardiovasculaire de l’ESC et sont disponibles sur le site de l’ESC (European Guidelines on cardiovascular disease prevention in clinical practice [version 2012]. Eur Heart J, 2012 ; www.escardio.org).
Le texte est dense, long (77 pages) et très référencé (568 références). En voici, très résumés, les points principaux.

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Ces recommandations ont été présentées durant le récent congrès du groupe “insuffisance cardiaque” de la Société européenne de cardiologie et sont disponibles sur le site de l’ESC (European guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure 2012. Eur Heart J, 2012 ; www.escardio.org).
Voici, très résumées, les principales nouveautés.

Billet du mois
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Il existe de nombreux jeux sur console – celui du Dr Kawashima a été le plus diffusé – ou sur des sites Internet et des quantités de livres qui ont pour objectif d’aider à se “muscler” le cerveau. Plusieurs livres comprennent ainsi dans leur titre l’expression “gymnastique cérébrale”.