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L’ultra-endurance est un monde à part, réservé à des sportifs avides d’efforts de très longue durée. Ce monde est exigeant pour le corps et l’esprit, tant lors de la préparation que lors des épreuves.
Les heures d’entraînement réorientent les fibres musculaires et façonnent le mental. Sans oublier les adaptations des structures ostéo-articulaires et cardiovasculaires. Cela ne doit pas se faire sans un bilan médical préalable exhaustif, au contenu adapté à chaque âge. Le sportif de l’ultra doit se connaître et respecter son organisme lors des épreuves sous peine d’être contraint à l’abandon…
Les conditions de la réussite :
– avant : pratiquer un bilan médical personnalisé, se préparer, connaître son corps ;
– pendant : gérer son effort, respecter les signes d’intolérance de l’organisme ;
– après : savoir récupérer et analyser l’épreuve passée…

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En tenant compte de la forte prévalence de SAS dans sa clientèle, le cardiologue, acteur important du dépistage, doit déterminer le profil des patients qui vont bénéficier d’un enregistrement du sommeil, seul examen permettant un diagnostic de certitude. Cette étape va lui permettre de cibler les profils de patients à haut risque de SAS sévère, donc à haut risque d’évolutivité cardiovasculaire, en utilisant des outils précis :
– reconnaître les profils “à risque” de certains patients (homme obèse à fort tour de cou avec une pathologie propre des VAS) ;
– identifier les principaux critères cliniques de la présence d’un SAS de type obstructif (ronflements, pauses, somnolence diurne, asthénie diurne, sommeil non réparateur, épisodes de suffocation nocturne, nycturie) mais aussi chez l’insuffisant cardiaque (sexe, niveau de BMI, taux de Nt-proBNP, HTAP) ;
– utiliser les critères évolutifs propres du patient, ou les associations pathologiques à forte prévalence connue de SAS ;
– sans oublier les outils complémentaires représentés par l’oxymétrie, la MAPA, le Holter ECG, ou la mémoire de certains PM.
Cette enquête va aboutir à l’enregistrement du sommeil des patients les plus graves pour une meilleure maîtrise des dépenses de santé dans l’attente des études randomisées confirmant les données des études observationnelles sur le bénéfice cardiovasculaire de la prise en charge des patients cardiaques apnéiques.

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Les syndromes d’apnées du sommeil se caractérisent par la survenue répétitive d’apnées et d’hypopnées au cours du sommeil. Leurs prévalences chez les patients insuffisants cardiaques chroniques (ICC) sont élevées, de l’ordre de 60 à 70 %. Leur dépistage systématique est donc justifié. Le SAS des patients ICC peut prendre plusieurs formes : obstructif, central, ou mixte, à l’inverse de ce qui se voit dans la population générale où le SAS est très majoritairement de type obstructif.
Ces événements respiratoires nocturnes, outre qu’ils induisent une importante désorganisation de l’architecture du sommeil expliquant le retentissement sur la vigilance diurne et les fonctions cognitives, impactent fortement le pronostic de l’insuffisance cardiaque. Ces conséquences justifient un diagnostic et un traitement adaptés.
Ce dernier est représenté en première intention par la ventilation nocturne, en pression positive avec différentes modalités selon que le SAS est à prédominance obstructive ou centrale. L’observance à cette ventilation passe par une éducation thérapeutique renforcée et une étroite collaboration entre cardiologues et spécialistes du sommeil. Malgré la contrainte que peut représenter cette ventilation, sa prescription se légitime en raison des bénéfices qu’elle apporte sur l’amélioration de la qualité de vie et de la morbi-mortalité.

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Le traitement médical du SAOS repose dans la majorité des cas sur l’utilisation de la pression positive continue (PPC) ou en cas d’échec sur l’orthèse d’avancée mandibulaire (OMA), toujours associées à des mesures hygiéno-diététiques et à la prise en charge des comorbidités.

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Le vieillissement de la population et la prévalence accrue des maladies cardiovasculaires s’accompagnent d’une augmentation de l’utilisation des antiagrégants plaquettaires (AAP), au sein d’une population souvent âgée et présentant des comorbidités rhumatologiques qui nécessitent de plus en plus la réalisation de gestes percutanés. Ces gestes mettent en balance le risque thrombotique lié à l’arrêt d’un traitement et le risque hémorragique propre à ce traitement et à la nature du geste. Un partenariat entre la Haute Autorité de santé et la Société française de rhumatologie a récemment abouti à un con-sensus formalisé posant le cadre de la réalisation de gestes percutanés sous AAP.
Cet article résume ces recommandations appliquées aux gestes rhumatologiques. Il présente les principaux AAP, les situa-tions cliniques à risque thrombotique et le risque hémorragique selon le geste, ainsi que la conduite à tenir recommandée.

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La stimulation anabolique osseuse dite ostéogénique, due aux impacts mécaniques répétés, s’exerce avec une grande amplitude sur tous les compartiments osseux. Chez le sujet jeune, l’effet ostéogénique est prédominant sur le périoste lors de la pratique d’activités sportives à contraintes élevées comme les sauts. Par la suite, il est plus limité chez l’adulte, voire controversé à un âge avancé. Chez la personne âgée, une activité physique adaptée combinant des exercices à contrainte osseuse plus modérée et un travail de renforcement musculaire peut avoir un effet bénéfique au plan postural, et donc un rôle préventif non négligeable vis-à-vis des chutes.

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Produire un texte de recommandations est un travail important, tant pour les membres du groupe en charge de l’élaborer que par les retombées éthiques, pratiques et juridiques qu’aura ce texte. La bonne volonté, l’expertise, l’indépendance des membres des groupes de travail et surtout les critères d’élaboration d’une recommandation sensée permettre la promotion d’une pratique reposant sur le meilleur niveau de preuve fourni par la science ont ainsi conduit le Conseil d’état à juger que des recommandations avaient force de loi.

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Pour les partisans de la théorie du complot, la production de recommandations non conformes aux données validées de la science résulte d’un conflit d’intérêts des experts, conflit dont l’origine est financière. Il suffirait donc d’éliminer des groupes de travail des recommandations les experts ayant des conflits d’intérêts ou, à tout le moins, que ces experts indiquent leur conflit d’intérêts pour que les recommandations soient conformes aux données acquises de la science.

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