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Plusieurs nouvelles recommandations ont été publiées aux États-Unis en fin d’année 2013, dont l’une pour la prise en charge du cholestérol plasmatique et une autre pour la prise en charge de la pression artérielle. Leurs contenus ont été très commentés, voire critiqués, car ils sont assez différents de ceux des recommandations précédentes et/ou de recommandations émises dans la même période par d’autres sociétés savantes et/ou agences de santé.

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Des progrès récents sont disponibles en matière de génétique et d’immunopathogénie de la spondyloarthrite. Ils mettent en lumière l’importance de la voie IL-23/Th17, avec en particulier le rôle central de cellules exprimant le récepteur de l’IL-23 présentes dans les enthèses, le stress du reticulum endoplasmique lié au mauvais repliement de HLA-B27 et les phénomènes d’autophagie intestinale conduisant à la production d’IL‑23. Ces éléments dégagent des options thérapeu-tiques avec le ciblage de l’IL-23 et de l’IL-17 dans cette maladie.

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Les plus anciens d’entre nous peuvent apprécier le chemin parcouru depuis l’individualisation du concept de spondylar-thropathie séronégative au cadre actuel de la spondyloarthrite. La terminologie s’est en effet modifiée [1], avec également une classification plus proche de l’expression phénotypique clinique que des liens nosologiques préalables (tableaux I et II).

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Les tumeurs cardiaques sont rares dans la population pédiatrique. Dans une série de 11 000 autopsies, l’incidence a été estimée à 0,027 %. Ces tumeurs sont le plus souvent bénignes et primitives. À la différence de l’adulte, les localisations cardiaques métastatiques sont exceptionnelles.
Le type histologique le plus fréquent est le rhabdomyome, suivi par le fibrome chez l’enfant et par le tératome chez le nou-veau-né et le fœtus (tableau I) [1].
Le diagnostic est maintenant le plus souvent possible grâce à l’imagerie non invasive telle que l’échocardiographie et l’IRM.
Étant donné leur nature bénigne, le pronostic de ces tumeurs est généralement bon, même si une résection chirurgicale est parfois nécessaire. Les récidives sont exceptionnelles. Le pronostic est parfois lié à des atteintes extracardiaques si la tu-meur s’intègre dans un contexte syndromique, telle l’atteinte neurologique associée à des rhabdomyomes cardiaques dans une scléreuse tubéreuse de Bourneville.

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Le terme “myocardite” signifie inflammation du muscle cardiaque avec, à l’examen histologique, un infiltrat de cellules inflammatoires et des signes de nécrose myocytaire. Le diagnostic de myocardite aiguë doit être évoqué chez un malade pour lequel sont apparus récemment des signes d’insuffisance cardiaque, en l’absence de maladie coronarienne ou valvulaire évolutive.
Une forme fulminante de la maladie – le plus souvent en rapport avec une infection par un virus à tropisme cardiaque tel le parvovirus B19, le virus herpès de type 6, les coxsackies et les adénovirus – doit être envisagée si les premiers signes cliniques sont apparus très récemment (quelques jours), faisant suite à un épisode pseudo-grippal.
Lorsqu’une forme fulminante de la maladie est suspectée, il faut rapidement prendre contact avec un centre médico-chirurgical ayant la capacité de mettre en place une ECMO, le plus souvent en ayant recours à une unité mobile d’assistance circulatoire, compte tenu des risques d’aggravation extrêmement rapide de la maladie et du pronostic péjoratif, si des défaillances viscérales ou un arrêt cardiaque surviennent avant la mise en place du dispositif.
Les années à venir permettront peut-être d’établir de nouvelles stratégies thérapeutiques spécifiques, agissant sur le système immunitaire en fonction de la phase de la maladie.

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Le dermatologue est de plus en plus fréquemment confronté à des éruptions fébriles chez des voyageurs internationaux. Les rickettsioses sont à savoir évoquer particulièrement car fréquentes, ubiquitaires, aisées à diagnostiquer et à traiter, un retard thérapeutique pouvant, notamment sur certains terrains, être grave.
En fonction du lieu du séjour, il faudra également savoir évoquer et diagnostiquer des arboviroses, certaines pouvant donner lieu à des complications graves, hémorragiques, nécessitant un diagnostic urgent pour une prise en charge adaptée et rapide, parfois urgente. De même, la leptospirose et la typhoïde peuvent comporter dans leur expression des signes dermatologiques. Des éruptions urticariennes peuvent révéler des helminthiases en phase invasive. Enfin, il ne faut pas oublier d’évoquer en fonction du contexte une primo-infection VIH.

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Les chutes constituent un problème de santé majeur chez les personnes âgées par leur fréquence et leurs conséquences : blessures, fractures, perte d’autonomie et de la qualité de vie, institutionnalisation. La plupart des chutes résultent de multiples facteurs de risque prédisposants et précipitants, individuels et environnementaux. L’objectif de la prise en charge du sujet âgé chuteur est de réduire le risque lié aux chutes en diminuant le risque de chute et de conséquences graves en cas de chute.
Le premier temps de l’intervention consiste en une évaluation globale dont l’objectif principal est d’identifier les facteurs de risque. Le second temps thérapeutique consiste à réduire les facteurs de risque modifiables. Il est démontré que des programmes de prévention multifactoriels sont susceptibles de réduire le risque de chute chez des sujets âgés à risque vivant en milieu communautaire et, avec un moindre niveau de preuve, en institution gériatrique.
La prise en charge du sujet âgé chuteur ou à haut risque de chute comporte toujours une rééducation. Son objectif principal est la récupération maximale de l’autonomie afin de garder une qualité de vie optimale. Un bilan initial permet d’en déterminer les objectifs individualisés et les modalités. Elle comprend un travail analytique, fonctionnel et situationnel.

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Les chutes de la personne âgée sont un enjeu de santé publique. Elles sont responsables de 12 000 décès par an en France et peuvent entraîner une perte d’autonomie nécessitant une entrée en institution qui peut atteindre 40 % des cas. Un séjour prolongé au sol, défini par une durée supérieure à une heure est un facteur de gravité.
Un syndrome post-chute doit être recherché systématiquement. Il s’agit d’une urgence gériatrique car tout retard dans son diagnostic et sa prise en charge peut entraîner une cascade pathologique souvent dramatique pour la personne âgée. L’objectif de cet article est de rappeler les éléments de l’examen clinique à rechercher chez un patient âgé ayant chuté.

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La possibilité de trouver des causes cardiovasculaires de chutes doit être envisagée chez tous les patients âgés faisant des chutes répétées, surtout en l’absence de trouble de la marche et de l’équilibre.
Les causes cardiovasculaires de chutes comprennent les cardiopathies structurales – principalement représentées par les obstacles à l’éjection du ventricule gauche – mais aussi les médicaments utilisés pour le traitement de l’insuffisance cardiaque, de l’infarctus du myocarde ou de l’embolie pulmonaire. Les cardiopathies rythmiques (notamment la fibrillation atriale) peuvent être responsables d’une baisse du débit sanguin cérébral et de chutes. L’hypotension orthostatique est une cause très fréquente chez les personnes âgées. L’hypotension postprandiale est une entité distincte qui peut être trouvée chez 1/3 des sujets âgés en bonne santé, mais qui est plus fréquente chez les sujets âgés fragiles et lorsqu’il existe une dysautonomie. Les syncopes réflexes ou médiées par le système nerveux représentent un groupe hétérogène de situations parmi lesquelles figurent le malaise vagal, les syncopes situationnelles et le syndrome du sinus carotidien (HSC).

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La chute est un syndrome gériatrique très fréquent puisqu’il est estimé que, après 80 ans, plus de la moitié des sujets font au moins une chute par an. Lors d’une indication à une anticoagulation, le clinicien est souvent confronté à la peur du risque hémorragique chez les patients chuteurs.
Il convient de mesurer le plus objectivement possible la balance du bénéfice attendu par de telles molécules par rapport à ce risque. Il est également primordial d’adopter une prise en charge adaptée du patient qui chute et qui est anticoagulé : suppression des facteurs prédisposants à la chute, éducation thérapeutique et surveillance étroite des INR (International Normalized Ratio).