Comptes rendus : American College of Cardiology 2010

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Pression artérielle et diabète

1. La pression artérielle comme marqueur de risque cardiovasculaire

Cela fait 50 ans qu’il a été prouvé qu’il existe une relation étroite entre la pression artérielle et le risque d’événements cardiovasculaires majeurs. La synthèse des études d’observation a démontré que plus la pression artérielle systolique ou plus la pression artérielle diastolique est élevée, plus le risque d’accident vasculaire cérébral ou d’infarctus du myocarde est élevé. La relation entre pression artérielle et événements cardiovasculaires paraît sans seuil, elle débute dès les valeurs de 115 mmHg pour la pression artérielle systolique et de 75 mmHg pour la pression artérielle diastolique.

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Lipides et diabète

1. Une dyslipidémie athérogène

Les diabétiques de type 2 ont une répartition des taux plasmatiques des principaux lipides dosables différente de celle de la population non diabétique. Cette répartition est caractérisée par un HDL-cholestérol et un LDL-cholestérol en moyenne plus bas et une triglycéridémie en moyenne plus élevée. Ces différences sont peu importantes en valeur absolue, mais significatives.

Plus encore, à taux équivalents, il a été montré que les répartitions des sous-fractions du HDL-cholestérol et du LDL-cholestérol sont différentes entre les diabétiques et les non diabétiques. Ainsi, par exemple, le diabétique a un taux plus faible de HDL 2b et plus bas de HDL 3b en électrophorèse.

Ces différences dans les taux plasmatiques des différentes lipoprotéines ont été corrélées dans des études épidémiologiques à un risque plus important d’événements ischémiques chez les diabétiques que chez les non diabétiques.

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Lors de l’ACC et dans les semaines qui ont précédé et suivi le congrès, plusieurs publications ont évalué l’apport de l’évaluation de la variabilité tensionnelle comme marqueur de risque cardiovasculaire. Fait plus original, lors de l’ACC et dans une publication du Lancet, une étude de la variabilité tensionnelle a indiqué que l’effet de traitements antihypertenseurs sur ce paramètre pouvait être corrélé à l’effet clinique de ces traitements.