Imagerie

Imagerie
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L’échographie demeure la technique de première intention pour explorer le péricarde. Mais avec leurs progrès techniques respectifs, TDM et IRM fournissent aujourd’hui des compléments morphologiques et fonctionnels précieux.
La TDM objective parfaitement les calcifications péricardiques. Elle est également intéressante pour évaluer les pathologies associées extracardiaques et préciser le planning préopératoire.
L’IRM est très contributive par son potentiel en caractérisation tissulaire ainsi que par son analyse du retentissement des pathologies péricardiques sur les performances cardiaques.
La contribution de la TDM et de l’IRM est ainsi appréciable pour des diagnostics complexes ou de pathologies associées pour le bilan de certains épanchements péricardiques, de masses ou pseudo-masses péricardiques, des anomalies constitutionnels, des péricardites chroniques, permettant surtout de mieux distinguer péricardite chronique constrictive et cardiomyopathie restrictive.

Imagerie
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L’échocardiographie est l’examen de première intention dans la cardiomyopathie dilatée. Elle permet une mesure fiable, semi-automatique, des dimensions des cavités et donc un suivi du remodelage et de son éventuelle inversion sous traitement. Une régurgitation mitrale doit être recherchée ; elle est considérée comme sévère et justifiant un traitement quand la surface de l’orifice régurgitant est supérieure à 20 mm2. L’échocardiographie peut également aider au diagnostic étiologique et retrouver par exemple une cardiomyopathie conductive, un ventricule gauche non compacté, une tachycardiomyopathie.
Enfin, elle permet de dépister les ascendants au premier degré d’un patient porteur d’une cardiomyopathie dilatée.

Imagerie
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La réalisation d’une coronarographie diagnostique implique une succession de gestes simples mais nécessaires, d’une part pour éviter les complications de cet examen invasif et, d’autre part, pour obtenir toutes les informations souhaitées. Un de ces gestes simples, mais impératifs, est l’injection de vasodilatateurs intracoronaires, ce qui permet :
– de supprimer soit le spasme diffus souvent présent et dû au tonus adrénergique provoqué par le stress de l’examen, soit un spasme focal pouvant être pris à tort pour une sténose, y compris les spasmes “iatrogènes” provoqués par les cathéters diagnostiques ;
– mais aussi de mieux apprécier le degré et le caractère plus ou moins dynamique des lésions sténosantes ;
– et enfin, de mesurer correctement le diamètre des segments qu’on va éventuellement traiter par angioplastie.

Echographie
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Après un infarctus du myocarde, l’échographie cardiaque doit être systématiquement réalisée le jour de l’admission aux soins intensifs. L’évaluation de la fonction ventriculaire gauche et droite doit être rigoureuse afin de stratifier le pronostic et de planifier la stratégie thérapeutique.
Il est important de rechercher au cours de ce premier examen les complications mécaniques et la présence d’un thrombus dans les segments akinétiques. Il faudra savoir répéter l’échographie en cas d’apparition de souffle ou d’instabilité hémodynamique.

Echocardiographie
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L’année 2013 a de nouveau été marquée par de nombreuses publications intéressantes dans le domaine de l’échocardiographie, notamment dans certaines thématiques comme l’évaluation du ventricule droit, les valvulopathies mitrales ou aortiques ou le 2D strain toujours à l’origine de nombreuses études.

Cardiologie interventionnelle
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L’exploration de la réserve de flux coronaire (RFC) par échographie transthoracique s’effectue dans l’infarctus antérieur au niveau de l’artère interventriculaire antérieure (IVA) dans sa portion distale, dans des conditions hémodynamiques stables, à l’aide d’un puissant vasodilatateur de la microcirculation coronaire (adénosine intraveineux), 24 heures après angioplastie réussie de l’IVA.
La mesure de la RFC (rapport du flux hyperémique sur le flux de repos), ainsi que l’analyse du flux coronaire de repos, permettent d’apprécier la qualité de la reperfusion microcirculatoire. La RFC a une valeur prédictive indépendante pour identifier les patients qui vont récupérer la fonction systolique régionale et globale du ventricule gauche (VG), ainsi que ceux qui vont évoluer vers un remodelage adverse du VG à distance de l’infarctus, et ceux à risque de complications hospitalières.
Par rapport à d’autres outils susceptibles de fournir des renseignements similaires, la RFC non invasive a l’avantage, entre autres, d’être un outil totalement non invasif, peu coûteux, offrant une mesure quantitative du flux coronaire sans dépendre d’un logiciel complexe, et facilement accessible au lit du malade.

Imagerie
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L’imagerie cardiaque par scanner est, sans nul doute, la modalité d’imagerie cardiovasculaire qui a connu l’essor technologique le plus rapide au cours des deux dernières décennies. En effet, en moins de 15 ans, cette technique est passée d’une modalité assez confidentielle, permettant de réaliser un score calcique, à une technique extrêmement rapide et performante autorisant une acquisition du volume cardiaque dans son intégralité, avec une grande rapidité et une très bonne résolution spatiale.

Imagerie
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Les applications cardiaques ont été le moteur de l’évolution technologique du scanner depuis le début des années 2000. Après 10 ans de progrès techniques rapides, avec une nouvelle génération de machines tous les deux ans, l’évolution technologique du scanner s’est diversifiée et se ralentit.
La technologie minimum pour faire du scanner cardiaque de façon fiable est le scanner 64 coupes, avec un détecteur de 4 cm de large. Certaines des machines les plus récentes permettent une acquisition du cœur en un seul battement, mais leur disponibilité est encore limitée et cette technologie n’est pas encore suffisamment performante pour une application chez tous les patients.
Le problème de la dose d’irradiation est maintenant en grande partie résolu, les scanners les plus récents peuvent en effet réduire la dose d’environ 80 % par rapport à la première génération de scanner 64 coupes. Le scanner cardiaque est maintenant moins irradiant que l’imagerie de référence qu’est la coronarographie. Le scanner cardiaque demande des équipes expérimentées dans sa pratique pour offrir des résultats optimaux.

Imagerie
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La visualisation des artères coronaires est une indication clinique qui a fait l’objet de très nombreuses validations au cours des 10 dernières années du fait de l’amélioration permanente des caractéristiques techniques de l’appareillage. Nous ne disposons pas encore de “recommandations” émanant des sociétés scientifiques nationales ou internationales, mais l’expérience des différentes équipes et les résultats des études publiées permettent de dégager quelques indications consensuelles.
Le recours au scanner ne semble pas justifié dans les populations à faible risque de maladie coronaire, a fortiori chez les patients asymptomatiques. De même, chez les patients pour lesquels la probabilité de coronaropathie apparaît élevée, il est préférable d’avoir recours d’emblée à la coronarographie, éventuellement précédée d’un test fonctionnel de détection de l’ischémie myocardique. C’est donc chez les patients symptomatiques à risque intermédiaire que le scanner semble le plus contributif, en particulier lorsque les tests d’ischémie sont impossibles à réaliser ou d’interprétation difficile ou litigieuse.

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