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L’analyse de la fonction ventriculaire droite est devenue une nécessité absolue dans l’évaluation des cardiopathies et du retentissement de l’hypertension pulmonaire.
L’échographie cardiaque est un outil simple et accessible pour évaluer la fonction VD en pratique courante. Elle permet l’analyse morphologique des cavités droites à la recherche d’une dilatation OD, VD et l’analyse de l’interdépendance VD/VG. La fonction systolique VD est évaluée au mieux par la fraction de raccourcissement de surface VD, l’analyse de la contraction longitudinale du VD par le TAPSE et/ou le pic de S à l’anneau tricuspide en Doppler tissulaire.
L’évaluation des pressions pulmonaires est une étape indispensable de l’analyse de la fonction VD ; l’analyse du flux d’insuffisance tricuspide est le paramètre le plus simple pour la détermination des pressions pulmonaires systoliques. L’analyse fine d’une atteinte intrinsèque du VD est au mieux réalisée par IRM cardiaque.

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L’imagerie de strain et de strain rate a émergé ces dernières années comme un outil de quantification précise de la fonction et de la contractilité myocardiques. Elle analyse le déplacement myocardique par le tracking des speckles (marqueurs acoustiques naturels) au sein de l’image ultrasonique bidimensionnelle. Le déplacement géométrique de chaque speckle représente le mouvement tissulaire local.
Les logiciels à disposition permettent le traitement spatial et temporel de l’image obtenue en 2D avec une reconnaissance et une sélection de ces éléments sur l’image ultrasonique.
Les données concernant l’intérêt diagnostique, la validité et les applications cliniques de cette technique sont de plus en plus nombreuses. La valeur clinique de cette technique pourrait être significative, permettant une évaluation rapide et précise de la fonction myocardique segmentaire et globale.

Comptes rendus : American Heart Association 2010
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L’étude ACT, essai puissant, méthodologiquement adapté, a démontré qu’il n’y a aucun bénéfice rénal à l’utilisation de la n-acétylcystéine chez les patients à risque de néphropathie induite par les produits de contraste iodés. L’utilisation de la n-acétylcystéine dans un objectif de néphroprotection peut maintenant cesser avec un niveau de preuve devenu suffisant.

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Le diagnostic étiologique d’une cardiomyopathie dilatée fait partie des objectifs de l’examen échocardiographique qui, lui-même, s’intègre dans le contexte clinique et anamnestique. Schématiquement, deux situations peuvent être rencontrées :
– soit le patient a des antécédents coronariens prouvés et la relation de cause à effet devient évidente, même s’il peut exister des cofacteurs favorisant l’insuffisance cardiaque,
– soit le patient n’a pas d’antécédent coronarien et dans ces cas l’écho de stress à la dobutamine (ou écho d’effort) peut être contributif, mais il faut bien dire que l’échocardiographie à elle seule ne permettra pas en règle d’affirmer ou d’infirmer (sauf cas particulier) la coronaropathie sous-jacente, il est en règle nécessaire dans ces cas de faire une imagerie des coronaires (coronarographie, coroscanner).

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Les techniques d’imagerie cardiaque par résonance magnétique et scanner ont connu un essor considérable au cours des deux dernières décennies. Les progrès technologiques rapides se sont succédés grâce à l’implication des médecins utilisateurs et à la réponse rapide et efficace des constructeurs, si bien qu’aujourd’hui ces techniques sont utilisées en routine pour l’évaluation de nombreuses pathologies cardiovasculaires avec un impact diagnostique et pronostique.

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Après 50 ans d’existence, l’échocardiographie est devenue un outil incontournable de la cardiologie en jouant un rôle diagnostique et pronostique central. De plus, les paramètres mesurés par l’échocardiographie comme la fraction d’éjection ventriculaire gauche, les dimensions cavitaires et les pressions de remplissage ventriculaire gauche font partie intégrante des recommandations dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, des valvulopathies et des pathologies rythmiques. Le fait que cette technique soit non invasive, largement répandue et facilement accessible à un coût peu élevé renforce le rôle important de l’échographie dans la prise de décision clinique en cardiologie. L’échocardiographie continue à évoluer en bénéficiant des développements considérables dans le domaine informatique qui ont permis une révolution dans le domaine de l’acquisition des images et de leur quantification et qui ont conduit à la miniaturisation des machines allant jusqu’aux échographes “ultraportables”.

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Le scanner cardiaque présente l’avantage d’être très peu invasif par rapport à la coronarographie ; cependant, cet examen a aussi la réputation d’un examen très irradiant. Il est vrai qu’un scanner cardiaque 64 coupes peut délivrer une dose d’irradiation de 20 mSv [1], soit une irradiation nettement supérieure à celle de la coronarographie, mais qui reste inférieure dans la plupart des cas à celle d’une scintigraphie au thallium (30 mSv). En réalité, cette irradiation dépend beaucoup aussi de l’expérience du médecin réalisant l’examen. Une bonne connaissance des techniques d’optimisation en fonction de critères purement techniques mais aussi en sachant adapter à la morphologie du patient permet de réduire la dose moyenne d’un facteur 2 à 3 (6 à 10 mSv), ce qui est au niveau d’une scintigraphie cardiaque au technétium et aussi de la coronarographie diagnostique [2].

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L’injection de produits de contraste iodés peut être à l’origine d’une altération de la fonction rénale dans les jours suivants. L’information des patients est une nécessité absolue.
Si l’incidence d’une insuffisance rénale après injection iodée est rare en l’absence de facteurs de risque, elle concerne en moyenne 20 % des malades présentant ces facteurs de risque.
L’arrêt des médicaments néphrotoxiques est recommandé. La metformine expose à l’acidose lactique par diminution de sa clairance rénale et devra être interrompue 48 heures après l’injection de PCI. En revanche, il convient de ne pas stopper les statines.
Deux protocoles de prévention ont été préconisés : l’hydratation et/ou l’administration de N-Acétyl-Cystéine.

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Le scanner cardiaque et la coronarographie diagnostique, examen de référence, sont les deux options actuelles du cardiologue qui souhaite obtenir une imagerie morphologique de l’arbre coronaire.
Ces deux modalités sont irradiantes, et pourraient induire un risque carcinologique qu’il est souvent difficile d’estimer.
Les données récentes de la littérature montrent que le scanner multibarrette synchronisé dans sa version “état de l’art” à 64 détecteurs reste en moyenne plus irradiant que la coronarographie conventionnelle (diagnostique sans angiographie VG). Néanmoins, les progrès récents des équipements scanner ont été considérables et tous les constructeurs proposent aujourd’hui des machines et des examens beaucoup moins irradiants. Dans le même temps, les opérateurs ont appris à réduire significativement les doses délivrées aux patients.
Cet article tente de résumer cette problématique, en donnant au clinicien intéressé quelques outils de décryptage à propos des doses délivrées aux patients lors de ses différents tests.

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Les positions prises par le corps médical contraint de faire un examen avec produit de contraste face à un patient allergique sont nombreuses : prémédication ou non, refus d’injecter, proposition d’une autre technique d’imagerie diagnostique. En raison de la rareté des manifestations d’intolérance à ces produits, les enquêtes épidémiologiques nécessitent de très grands échantillons de population pour émettre des avis. Les accidents sérieux sont en effet exceptionnels, beaucoup plus rares que ceux liés aux piqûres d’hyménoptères.