Imagerie

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L’insuffisance cardiaque avec fonction systolique ventriculaire gauche préservée (ICFSP), c’est-à-dire avec fraction d’éjection ventriculaire gauche (VG) > 50 %, est un syndrome épidémique croissant dans les pays développés, caractérisé par une morbidité et une mortalité importantes. Un diagnostic rapide et précis est donc essentiel pour optimiser la prise en charge thérapeutique. L’échocardiographie Doppler transthoracique est le seul examen recommandé par l’ESC et l’ACC/AHA afin de mettre en évidence une élévation de la pression capillaire pulmonaire, au repos et éventuellement à l’exercice.

Imagerie
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L’IRM est devenue au cours des récentes années un examen de référence pour l’analyse de la viabilité myocardique. Il s’agit d’une indication de classe I pour le Working Group on Cardiovascular Magnetic Resonance de la Société Européenne de Cardiologie [1].

Imagerie
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Les affections valvulaires sont idéalement examinées avec l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Le cinéIRM est utilisé pour imager les valves en dynamique dans des orientations multiples et à différentes phases du cycle cardiaque. Le flux sanguin en aval des sténoses et le flux régurgitant se manifestent comme des régions sombres, par déphasage du signal IRM en raison du flux turbulent. La vitesse exacte et le flux à travers la valve pathologique peuvent être évalués quantitativement avec l’imagerie en contraste de phase. Cette technique est analogue à l’écho-Doppler et peut être utilisée efficacement pour suivre la progression des lésions au cours du temps. Les techniques de sang noir peuvent être utilisées pour apprécier la morphologie de valve. Ces dernières techniques sont particulièrement utiles pour confirmer ou infirmer la présence de végétations ou de tumeurs. Enfin, l’angiographie par résonance magnétique (ARM) est utile pour analyser les gros vaisseaux de la base et peut démontrer des anomalies associées.

Imagerie
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L’avènement récent du scanner multicoupe permet une approche non invasive du réseau artériel coronaire ainsi que des cavités cardiaques. Il existe une très abondante littérature sur les aspects techniques, les avantages et les limites du scanner cardiaque [1, 2]. En revanche, il y a assez peu d’information disponible sur les aspects de communication encadrant cet examen.

Autres
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La néphropathie induite par le produit de contraste est immédiate, elle débute dès que la première molécule d’iode atteint le rein. Cependant, il faut plusieurs heures ou jours pour pouvoir détecter une éventuelle détérioration de la fonction rénale. Malgré plus de 30 années de recherche, la physiopathologie de la néphropathie induite par le contraste iodé reste très méconnue.

Imagerie
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Toute évaluation échocardiographique comporte une analyse qualitative et une analyse quantitative ou semiquantitative indissociables pour porter un diagnostic (lésion, mécanisme, gravité). La méthode de la PISA (Proximal Isovelocity Surface Area) est une méthode d’évaluation quantitative simple et fiable décrite il y a plus de 15 ans [1]. Son utilisation est effectuée en routine et simplifiée par les progrès des appareils d’échocardiographie en termes d’imagerie, de réglages et de calculs intégrés.

Hypertension artérielle
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L’échocardiographie est aujourd’hui pour le cardiologue un outil de diagnostic incontournable. Elle permet, au lit du malade ou en consultation, de mesurer les dimensions des cavités cardiaques, la fonction ventriculaire, et de préciser l’état des valves. L’hypertension est quant à elle une affection cardiovasculaire très fréquente puisque, selon l’HAS [1], elle touche en France près de 7 millions de patients et qu’une consultation sur 5 serait en rapport avec la prise en charge de l’HTA en médecine ambulatoire.

Echographie
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L’étude du ventricule droit ne doit pas être oubliée. Certes, le Doppler permet dans bon nombre de cas d’estimer les pressions pulmonaires avec une fiabilité utile à la clinique. Mais l’échocardiographie permet aussi, grâce à des outils simples, d’estimer le degré d’altération de la fonction ventriculaire droite. Retenons que le Doppler tissulaire à l’anneau tricuspide dont le pic S < 11,5 cm/s laisse présager d’une altération de la fonction VD. De nouvelles techniques sont aussi disponibles, telles l’étude des déformations (strains) et l’échocardiographie 3D temps réel couplées éventuellement à une injection de produit de contraste ultrasonore pour permettre une mesure fiable des volumes ventriculaires droit et gauche.

Echographie
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Dix années de développement auront été nécessaires à la généralisation de l’outil Doppler tissulaire sur toutes les gammes d’échocardiographes. Cette approche quantitative des vélocités tissulaires a été largement validée sur un ensemble varié de pathologies cardiaques. Au-delà des considérations purement techniques, nous proposons ici une revue pratique des différentes applications du Doppler tissulaire en routine échocardiographique. Les perspectives d’évolution dans ce domaine seront également abordées avec notamment l’étude des déformations.

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